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Tennis: pour l'ex-top 20 Catherine Tanvier, "il faut plus d'argent" pour les moins bien classés
Membre du Top 20 mondial dans les années 1980, une époque où les joueuses de tennis professionnelles étaient des "smicardes", la Française Catherine Tanvier juge dans un entretien à l'AFP qu'il faut "plus d'argent" pour les "galériens" du circuit.
Dans cette interview réalisée mardi, une semaine après l'offensive judiciaire lancée par le syndicat de joueurs cofondé par Novak Djokovic (PTPA) qui accuse l'ATP et la WTA d'"exploiter financièrement" les joueurs, l'ex-joueuse de 59 ans considère que l'argent a été un "drame" dans sa carrière.
De passage à Paris pour la promotion de son dernier livre, "Cathy" Tanvier pointe également les écarts de comportement liés selon elle à l'explosion des prize-moneys dévolus aux meilleurs joueurs.
Q: Que pensez-vous des actions en justice de la PTPA contre les instances de gouvernance du tennis ?
R: "Je ne vais pas plaindre ceux qui sont dans les 100 premiers et gagnent bien leur vie. On le voit bien dans les tournois du Grand Chelem où les prix (prize-money, NDLR) ont explosé. (Mais) bien sûr que c'est une vie de galérien pour ces joueurs à la 400e ou 300e place. Le tennis, ça coûte cher. Voyager, faire des tournois quand on est 400e ou 300e, c'est très difficile. Il faut (les) aider, sinon on perd de sacrés beaux talents de par un problème financier. Il faut absolument qu'il y ait plus d'argent injecté pour ces gens-là."
Q: Durant votre carrière professionnelle, à quel point les questions financières était importantes ?
R: "L'argent, pour moi, joueuse, ça a été un drame parce qu'on ne gagnait pas assez (...) Financièrement, nous étions des smicardes (...) J'ai retrouvé un magazine où ils mettaient les prix de l'époque et je me rappelle qu'à Eastbourne, perdre au premier tour c'était 772 dollars. On devait se payer notre hôtel, c'était de l'ordre d'une centaine de dollars. C'était dur. Il ne fallait pas perdre au premier tour. Comme ça nous arrivait de perdre au premier tour, on se rattrapait au double. Je n'avais pas tout le temps un coach. J'essayais d'en avoir un pendant les tournois du Grand Chelem, mais je ne pouvais pas toujours en prendre. L'aspect financier (...) nous mettait un stress pas possible."
Q: Le tennis dispose désormais de puissants bailleurs et les meilleurs joueurs gagnent très confortablement leur vie. Craignez-vous une financiarisation excessive du tennis ?
R: (Parmi les joueurs), "on voit parfois des gosses de riches. L'argent donne aussi du pouvoir à ces jeunes, on le retrouve dans les comportements. Nous, on ne se serait jamais permis de recadrer un entraîneur. Ça aurait été la honte. Mais eux, ce n'est pas de la honte, c'est de la normalité. A un moment donné, on est égaux mais en aucun cas on ne le rabaisse en disant +Tu sais quoi ? Tu sors" devant les caméras. Vous vous rendez compte de l'image qu'ils donnent ? C'est l'image qui va être répétée par les jeunes qui voient ça et qui vont faire la même chose."
Q: Votre contemporain John McEnroe n'était pas non plus un ange sur le court...
R: "Lui, quand il s'énervait, c'était toujours à bon escient. C'était pour rebooster son jeu, pour montrer qu'il reprenait le pouvoir. C'était de l'ordre psychologique."
Q: Vous n'avez jamais caché la souffrance que votre carrière a engendrée. Est-ce que vous regardez encore le tennis aujourd'hui ?
R: "Je regarde principalement les hommes (...) Je ne m'intéresse pas trop aux filles parce que j'ai l'impression de voir toujours les mêmes points."
Q: Sur le circuit masculin, craignez-vous que la relève soit difficile à assurer après l'époque dorée du "Big 4" ?
R: "À un moment donné, ça m'a gênée. On voit Murray qui arrête par blessure, Federer qui arrête par blessure. Ils ne sont pas foutus dehors par une jeune génération. Djokovic s'épuise mais n'est pas fichu dehors par les jeunes générations. Il a été encore demi-finaliste à l'Open d'Australie, champion olympique à Paris. Il a gagné des Grand Chelem il y a encore un an ou deux... Après, il y a quand même de beaux joueurs avec Sinner et Alcaraz, qui vont tenir la baraque longtemps. Ca reste quand même beau, mais ils ne les ont pas mis dehors."
G.Haefliger--VB