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Biathlon: Johannes Boe, l'autre roi de Norvège
Cheveux roux, yeux bleus, or et cristal plein son armoire: Johannes Boe (31 ans) a tout gagné durant son règne sur le monde du biathlon, dans les traces des légendes Martin Fourcade et Ole Einar Bjoerndalen.
Avant sa retraite dimanche, il compte 91 victoires individuelles (JO, Coupe du monde et Mondiaux inclus) et pointe à quatre longueurs du record (95) d'"OEB", l'autre astre norvégien du biathlon.
En février, aux Mondiaux, Johannes Boe est devenu le maître absolu à Lenzerheide (Suisse) en remportant ses 21e et 22e médailles d'or dont 12 en solo, dépassant Bjoerndalen (20, dont 11 individuels).
"Je suis heureux pour lui, c'est une légende et je pense qu'il va falloir du temps pour qu'on voit d'autres athlètes comme lui", a rendu hommage son glorieux aîné.
Quatrième d'une fratrie de cinq enfants, Johannes, de son propre aveu, doit beaucoup à son frère aîné Tarjei (36 ans et à la retraite lui aussi dimanche), qui lui a mis le pied à l'étrier. A 13 ans, il le voit prendre l'or aux Mondiaux juniors. "Il a montré que c'était possible", confiait le cadet des Boe en janvier, le jour où il a annoncé qu'il allait raccrocher.
En Norvège, les frères Boe sont parfois comparés aux Ingebrigtsen en athlétisme: l'aîné défriche le terrain et le benjamin emboîte le pas, apprend de ses erreurs et finit par le surpasser.
- Titille puis dépasse Fourcade -
Déjà au-dessus du lot chez les jeunes (cinq titres mondiaux), le natif de Stryn, sur la côte sud-ouest de la Norvège, a connu une trajectoire météorique: début en Coupe du monde à 19 ans en 2012/13, premières victoires individuelles et 3e du général la saison suivante, derrière Martin Fourcade et Emil Svendsen.
Si la discipline reste écrasée par la domination sans partage du Français, Boe se positionne rapidement comme son principal challenger.
Deuxième en 2016, puis troisième en 2017, il n'est pas loin de dépasser le maître en 2018, mais craque en fin de saison. La même année, le Norvégien glane son premier titre olympique, l'individuel (20 km) à Pyeongchang en Corée du Sud.
L'hiver 2019 sera le bon pour le Norvégien: il décroche son premier gros globe avec un grand chelem (quatre petits globes individuels) et met un terme à l'hégémonie Fourcade en Coupe du monde, qui assiste impuissant à la prise de pouvoir de Boe. Sur la cheminée de ce dernier s'ajoutent cinq gros globes de cristal, entre 2019 et 2024.
"Je pense que la seule réelle pression à laquelle j'ai dû faire face dans ma carrière, c'était certainement face à Martin", estime Johannes Boe.
"Martin a contribué au progrès de Johannes, à l'athlète qu'il est devenu plus tard. Si Johannes a été aussi fort, c'était grâce à Martin", résume Siegfried Mazet, entraîneur du tir de Fourcade à ses débuts, avant de passer chez les Norvégiens en 2016.
- Le "point d'orgue" de Pékin -
Faute de rival digne de ce nom, une fois le Français retraité en 2020, Johannes Boe a, reconnaît-il, un peu de mal à se transcender. Lors de la saison 2021, il a été beaucoup moins rayonnant, avec "seulement" 4 succès et poussé dans ses retranchements par l'émergence de son compatriote Sturla Laegreid.
Même si son tir, notamment debout, lui a parfois joué des tours, c'est surtout sa supériorité sur les skis qui lui a permis de survoler le circuit et d'avoir au moins une balle d'avance sur ses rivaux.
Aux JO-2022 à Pékin, il atteint "le point d'orgue de sa carrière" selon Mazet, avec une moisson de cinq médailles (dont 4 en or). Fatigué "mentalement et physiquement", il choisit de mettre un terme à sa saison en Coupe du monde, laissant la voie ouverte à Quentin Fillon Maillet, rentré de Chine avec cinq médailles (dont deux en or), pour glaner son premier gros globe.
L'année suivante, Johannes Boe repasse en mode bulldozer: dix-neuf victoires en un hiver (Coupe du monde et Mondiaux confondus), un record, sept médailles dont cinq titres mondiaux en sept épreuves à Oberhof (Allemagne), une seule course individuelle terminée hors du podium et près de 500 points d'avance sur son dauphin Laegreid.
Sur quoi, le Norvégien concède à nouveau manquer de motivation sur le circuit. Pour se consacrer à sa famille, notamment ses deux enfants, il annonce en larmes mettre un terme à sa carrière à l'issue de la saison 2025, à domicile sur la colline du Holmenkollen, surprenant la planète biathlon, alors qu'il avait toujours fixé comme horizon les JO-2026.
C.Kreuzer--VB