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Mathieu van der Poel écoeure Pogacar et décroche son deuxième Milan-Sanremo
Mathieu van der Poel s'est offert samedi son deuxième Milan-Sanremo en résistant à une avalanche d'attaques de Tadej Pogacar pour qui la question de comment vaincre la Primavera reste plus que jamais une énigme.
Que faire de plus ? C'est ce que pouvait se dire le feu-follet slovène en montant sur la troisième place du podium à l'issue d'une course d'une intensité folle qu'il a enflammée dans les 25 derniers kilomètres comme aucun coureur ne l'avait jamais fait avant lui en ces lieux.
Il a tout essayé, passant à l'offensive dès la Cipressa, l'avant-dernière ascension, avant d'attaquer encore à trois reprises dans le Poggio, l'ultime juge de paix, en grimaçant comme rarement, puisant au plus profond de lui-même.
"Un sacré show", selon son manager Mauro Gianetti.
Mais il est tombé sur un os en la personne de Mathieu van der Poel, un sparadrap humain, qui a réussi à répondre à toutes ses accélérations pour aller cueillir un nouveau triomphe Via Roma, deux ans après le premier.
"On savait que Tadej allait tout mettre mais j'avais les jambes pour répondre. C'est la troisième année de suite qu'on gagne ici avec l'équipe (après la victoire de son coéquipier d'Alpecin, Jasper Philipsen, l'an dernier). C'est unique", a réagi Van der Poel qui égale Pogacar avec cette septième victoire dans un Monument.
- "Un honneur" -
Le Néerlandais de 30 ans s'est imposé en devançant logiquement au sprint l'Italien Fillipo Ganna, deuxième après avoir fait preuve d'une résilience admirable, et Pogacar, au bout d'une dernière ligne droite spectaculaire où, sûr de sa force, il a choisi de lancer à 300 mètres de l'arrivée.
L'Australien Michael Matthews a réglé le groupe des favoris battus, relégués à 43 secondes, après avoir volé en éclats dans la Cipressa où seuls Van der Poel et Ganna, ainsi que le jeune Français Romain Grégoire pendant quelques centaines de mètres, ont réussi à accrocher la roue de Pogacar.
"Gagner Milan-Sanremo est déjà spécial mais partager le podium avec ces deux grands champions est un honneur, je suis super content", a ajouté le petit-fils de Raymond Poulidor.
Le prochain grand rendez-vous entre "MVDP" et "Pogi" est programmé pour le 6 avril sur le Tour des Flandres, alors que Pogacar a botté en touche samedi lorsqu'il a été interrogé sur une possible présence à Paris-Roubaix le dimanche suivant.
En attendant, le Slovène va ruminer cette nouvelle place d'honneur dans une course qui l'obsède, après sa troisième place l'an dernier, sa quatrième en 2023 et sa cinquième en 2022.
"On va analyser pour voir si on a commis des erreurs, mais je pense qu'on a fait une bonne course. On a tout essayé, on a rendu la course explosive. Mais il y avait deux coureurs plus fort que moi aujourd'hui. Il y aura une autre chance l'année prochaine", a-t-il dit.
- "Les lois de la physique" -
On sait que la "Classicissma", la classique la plus longue du calendrier (289 km), présente un profil trop plat pour lui et que la Cipressa (5,6 km à 4,1%) et le Poggio (3,6 km à 3,8%) offrent des pentes trop douces pour faire la différence à coup sûr.
"C'est sûr que je préférerais que le Poggio fasse 5 kilomètres de long à 10% mais c'est comme ça. Ce sont les lois de la physique qui s'appliquent, je ne peux pas faire de la magie", a commenté le Slovène.
C'est pourquoi, il a choisi de faire tapis et de partir dès la Cipressa, ce que beaucoup jugent comme un acte de pure hérésie à cause du long bout de plat amenant jusqu'au Poggio.
Derrière deux gros relais de ses équipiers, Tim Wellens et Jhonatan Narvaez, il a secoué le peloton dans tous les sens et mis au supplice les favoris.
Sauf deux hommes, Ganna, qui, décroché à plusieurs reprises a toujours trouvé un moyen de recoller. "J'ai perdu dix ans d'espérance de vie en essayant de les suivre", plaisantera l'Italien.
Et Van der Poel qui possède tous les ingrédients pour dompter la Primavera. Dont une pointe de vitesse supérieure à celle du Slovène qu'il a renvoyé à la question qui le taraude depuis des années: comment faire pour gagner enfin cette classique qui lui résiste tant ?
P.Staeheli--VB