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La Hongrie claque la porte de la CPI en pleine visite de Netanyahu
La Hongrie a lancé jeudi la procédure pour se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), qu'elle défie en recevant le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, visé par un mandat d'arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans la bande de Gaza.
"La Hongrie quitte la CPI" : l'annonce du gouvernement est tombée au moment même où M. Netanyahu foulait le tapis rouge aux côtés de son homologue hongrois et allié de longue date Viktor Orban.
"Vous avez pris une position courageuse et de principe et je vous remercie, Viktor", a réagi le Premier ministre israélien au cours d'une conférence de presse, après avoir été accueilli avec les honneurs militaires au château de Buda.
"Il est important de tenir tête à cette organisation corrompue" qui "nous cible alors que nous livrons une guerre juste", a-t-il ajouté, prédisant d'autres retraits d'Etats de la Cour pénale internationale.
La judiriction basée à La Haye a "regretté" cette décision, estimant que tout départ nuisait à la "quête commune de justice".
- "Tenue de coopérer" -
Il a fustigé jeudi "un tribunal politique, qui a perdu son impartialité, comme l'ont montré les décisions sur Israël".
Sans rappeler que la CPI avait émis en même temps un mandat à l'encontre de l'ancien chef militaire du Hamas, Mohammed Deif, dont la mort a depuis été confirmée.
Malgré ce retrait, la Cour a souligné "que la Hongrie restait tenue de coopérer", le temps que le processus arrive à terme, tandis que l'Autorité palestinienne l'a exhortée à "immédiatement livrer à la justice" M. Netanyahu, présent jusqu'à dimanche.
Un projet de loi a d'ores et déjà été soumis au Parlement en vue d'un vote fin mai. L'ONU se verra ensuite officiellement notifier la mesure et la démarche prendra alors un an.
La Hongrie a signé en 1999 le Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI, ratifié deux ans plus tard, au cours du premier mandat de Viktor Orban.
Mais elle n'a pas validé la convention associée pour des raisons de constitutionnalité et affirme donc ne pas être obligée de se conformer aux décisions de la Cour pénale internationale.
Fondée en 2002, la CPI compte aujourd'hui 125 membres et a pour mission de poursuivre les auteurs des crimes les plus graves commis dans le monde, lorsque les pays n'ont pas la volonté ou la capacité de le faire eux-mêmes. Les Etats-Unis et la Russie n'en font pas partie, ni Israël, la Chine ou la Birmanie.
A ce jour, seuls deux Etats ont claqué la porte de cette juridiction, le Burundi et les Philippines.
Si Viktor Orban a régulièrement émis des critiques par le passé, il a décidé de sauter le pas dans le sillage de la décision de Donald Trump d'imposer en février des sanctions à la Cour face à des "actions illégitimes et sans fondement visant l'Amérique et notre proche allié Israël".
Les Premiers ministres hongrois et israélien se sont d'ailleurs entretenus jeudi à ce sujet avec le président américain, a annoncé l'exécutif israélien.
- Turbulences -
Pour Benjamin Netanyahu, cette visite "dans un pays où il ne craint pas d'être arrêté ouvre la voie à la normalisation de ses futurs déplacements", a commenté pour l'AFP Moshe Klughaft, un consultant et ancien conseiller du Premier ministre israélien.
Comme par exemple en Allemagne, où le futur chancelier Friedrich Merz a garanti qu'il pourrait aller sans être inquiété.
M. Netanyahu a quitté Jérusalem à un moment de fortes turbulences intérieures, en plein bras de fer entre lui et la Cour suprême, qui a gelé la décision du gouvernement de limoger l'actuel chef du Shin Bet (Renseignement intérieur).
Par ailleurs, deux de ses conseillers sont actuellement en garde à vue dans une affaire baptisée "Qatargate" par les médias israéliens. Ils sont soupçonnés d'avoir reçu des fonds du Qatar pour promouvoir les intérêts en Israël de cet émirat du Golfe, considéré comme hostile.
Une "chasse aux sorcières", selon le Premier ministre, qui a lui-même été entendu lundi par la police.
Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant font l'objet de poursuites de la CPI à la suite de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du Hamas. Israël a juré de détruire le mouvement islamiste palestinien et déclenché des représailles militaires.
burs-ros-anb/cn
T.Zimmermann--VB