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Guerre commerciale: Emmanuel Macron présente un plan de riposte à la "brutale" décision de Trump
Quelques heures après l'annonce par Donald Trump de massives hausses de droits de douane, Emmanuel Macron a énuméré les premiers termes de "la riposte" souhaitable à cette décision "grave et infondée" des Américains, qui passe selon lui par l'unité et par la suspension temporaire des investissements européens dans ce pays.
Donald Trump a signé mercredi un décret généralisant des droits de douane de 10% minimum sur toutes les importations arrivant aux États-Unis et de 20% pour celles arrivant de l'UE.
Le Président de la République a réuni à l'Elysée pendant un peu plus de deux heures les membres du gouvernement directement concernés par la décision de Donald Trump, dont le Premier ministre François Bayrou, et les représentants des filières les plus exposées - aéronautique, agriculture, viticulture, chimie, électronique, métallurgie, santé, cosmétiques. L'automobile, qui sera touchée par une taxe spécifique de 25%, n'était pas représentée.
Le patronat était présent également.
Emmanuel Macron n'a pas rosi le tableau: la décision américaine aura "un impact massif", a-t-il dit, rappelant que les exportations françaises vers les Etats-Unis représentent "1,5% du PIB" français, et pire encore, 3% du PIB italien, 4% du PIB allemand et 10% du PIB irlandais.
"Une ampleur inédite", a-t-il constaté, mais "surtout pour l'économie américaine", pour laquelle "ces décisions ne sont pas soutenables" et rendront les entreprises et citoyens américains "plus faibles qu'hier et plus pauvres".
- Ne pas "jouer solo" -
Le président français a appelé à une première riposte mi-avril, avec "des réponses sur le paquet acier et aluminium", déjà surtaxé par les Etats-Unis. "La deuxième réponse, plus massive, celle aux tarifs annoncés hier (mercredi, ndlr), se fera à la fin du mois", a-t-il promis, après une étude secteur par secteur et un travail avec les autres Etats membres.
Il a redouté au passage que de prochaines annonces américaines sur la pharmacie, le bois et les semi-conducteurs aboutissent à des droits de douane "d'au moins 25%".
"Tant qu'on n'a pas clarifié les choses", Emmanuel Macron a appelé en tous les cas à "suspendre" les investissements qui devaient être faits aux Etats-Unis.
En 2023, le stock d'investissements directs à l'étranger (IDE) français aux États-Unis représentait 370 milliards de dollars (335 milliards d'euros), soit 6,9% du total des IDE entrants aux États-Unis.
La plus grande crainte du président de la République a semblé être celle d'une désunion en UE: il faut "jouer européen", a-t-il dit, sans "échappée solitaire". "Je sais ce qu'il va se passer, les plus gros auront tendance à jouer solo. Et ce n'est pas une bonne idée".
Il a exhorté les industriels à ne pas avoir la tentation de négocier des concessions avec les Etats-Unis, ou d'y annoncer des investissements pour être exemptés de droits de douane, comme les y incite Donald Trump.
"Mais si les Européens jouent groupés, préparent une réponse unifiée, proportionnée mais réelle, que derrière, toutes les filières jouent de manière cohérente, avec une vraie solidarité", nous parviendrons à "ce qui doit être notre objectif: le démantèlement des tarifs", a-t-il lancé.
- "Le monde se réorganise" -
A l'issue de la réunion, le président du Medef Patrick Martin a souligné une situation "très grave et très préoccupante". Mais, a-t-il dit, "on s'est tous accordés (pour dire que) le monde se réorganise, les relations commerciales deviennent extrêmement brutales, les menaces s'accumulent et que le moment est venu plus que jamais d'accélérer sur la simplification et la compétitivité au niveau européen et français".
La Bourse de Paris a en tous les cas nettement accusé le coup, clôturant en baisse de 3,31%, son plus fort recul quotidien depuis deux ans. Les autres Bourses européennes ont chuté aussi. Mais en coeur de séance, la Bourse américaine baissait plus encore.
En 2023, les Etats-Unis étaient le 4e marché à l'exportation de la France, derrière l'Allemagne, l'Italie et la Belgique, selon les douanes françaises.
Parmi les secteurs les plus exposés, figurent l'aéronautique (avec 9 milliards d'euros en 2024, il représente un cinquième des exportations de la France vers les Etats-Unis), le luxe (parfums, maroquinerie etc.), les vins et le cognac.
"Nous évaluons les impacts potentiels", a déclaré jeudi à l'AFP un porte-parole d'Airbus.
Côté vins et alcools distillés, la France, réputée pour ses vins de Bordeaux, de Bourgogne ou de Champagne, en exporte massivement aux Etats-Unis, qui est son premier marché à l'exportation.
En 2024, quelque 2,4 milliards d'euros de "vins de raisin" ont traversé l'Atlantique pour les Etats-Unis, auxquels il faut ajouter 1,5 milliard d'euros de "boissons alcoolisés distillées", notamment le cognac.
A.Ammann--VB