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Corée du Sud: anxiété et colère avant le verdict sur une destitution du président Yoon
La Cour constitutionnelle sud-coréenne rendra vendredi son jugement dans la procédure de destitution du président Yoon Suk Yeol. Avant ce verdict, l'AFP a interrogé des habitants de Séoul sur cette échéance cruciale après quatre mois de crise politique.
Des dizaines de milliers de partisans et de détracteurs du dirigeant conservateur battent le pavé tous les week-ends dans le centre de Séoul depuis sa tentative d'imposer la loi martiale dans la nuit du 3 au 4 décembre.
Yoon Suk Yeol, actuellement suspendu, continue de défendre son coup de force comme nécessaire pour "protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes" et "éliminer les éléments hostiles à l'Etat".
Si ses soutiens reprennent ses diatribes et exigent son retour au pouvoir, ses opposants réclament sa destitution - qui déclencherait des élections sous deux mois -, estimant que le rétablir à son poste mettrait en danger la démocratie en place depuis la fin de la dictature militaire en 1987.
- Pas de fraude électorale -
"J'ai appris que le fondement de l'Etat de droit, c'est le bon sens", explique Lee Jae-hee, travailleur social de 47 ans. "Pour moi, le président Yoon n'a jamais agi dans cet esprit et donc je pense qu'il doit être destitué une bonne fois pour toutes".
Pendant les quelques heures qu'avait duré la loi martiale, M. Yoon avait envoyé des soldats armés au Parlement et à la Commission électorale à la recherche de supposées preuves de fraude.
Cette tentative de s'en prendre au système électoral a été très critiquée, des experts assurant qu'il n'existe pas de preuve de triche derrière les théories complotistes diffusées sur internet.
"Son intrusion à la Commission électorale sous la loi martiale ne peut être justifiée par aucune autorité présidentielle", tranche Lee Jae-hee.
- "Bon sens" -
Le retraité Kim Han-il, 66 ans, juge que M. Yoon doit être démis de ses fonctions car il "a rompu son engagement envers le service public".
Il se dit confiant dans les huit juges de la Cour constitutionnelle pour destituer le président: "Je n'ai jamais pensé qu'ils rejetteraient la procédure de destitution. Je suis convaincu qu'ils feront preuve de bon sens".
- "Trop de communistes" -
Egalement retraité, Huh, 71 ans, espère lui un rejet de la destitution, ce qui rétablirait M. Yoon dans ses fonctions: "Le décret de loi martiale de Yoon rentrait dans le cadre de ses pouvoirs présidentiels".
"Le Parlement est actuellement rempli de députés élus lors d'élections frauduleuses", affirme-t-il, reprenant des allégations largement démenties selon lesquelles les législatives de 2024 dans le pays auraient été truquées.
"En tant que président, il n'avait pas d'autre choix que de déclarer la loi martiale pour remettre le pays sur le droit chemin", assure-t-il, soutenant qu'"il y a trop de communistes dans ce pays".
- "Un soulèvement" ? -
M. Yoon "a imposé la loi martiale pour des raisons stupides et des soldats armés ont pris d'assaut le Parlement", dénonce Keven Lee, 56 ans, travailleur indépendant. "Il doit être chassé rapidement et nous devons élire un nouveau président. S'il revient au pouvoir, il déclarera à nouveau la loi martiale et nous ne pouvons pas laisser cela se produire".
Après avoir refusé de répondre aux enquêteurs sur son coup de force et s'être retranché sous la protection de sa garde présidentielle, M. Yoon a finalement été arrêté lors d'un assaut des forces de l'ordre en janvier. Il a depuis été libéré mais est poursuivi au pénal pour insurrection, un crime passible de la peine de mort.
"S'il est rétabli dans ses fonctions, il y aura un soulèvement", prédit M. Lee.
- Décision unanime ?
Song Ji-hye, 41 ans, anticipe une décision unanime des juges pour révoquer M. Yoon.
"Comme en foot, il y a des règles claires en politique et Yoon les a violées en essayant de prendre le contrôle du Parlement par la force militaire", explique-t-elle.
"Ce qui est troublant, c'est aussi que cette affaire n'ait pas été résolue plus tôt", regrette-t-elle, relevant que la Cour aura mis 111 jours après sa saisine à se prononcer.
"Si la destitution est rejetée, les gens retourneront dans la rue", avertit Mme Song, qui travaille pour un groupe de défense des droits civiques.
- "Immédiatement évincé"
"Je veux que Yoon soit immédiatement évincé", approuve Hwang Gum-cheol, un retraité de 80 ans.
"Nous ne pouvons pas nous permettre d'avoir un autre président qui rêve de faire un coup d'Etat".
"Pour protéger notre démocratie, il doit être destitué et puni", estime-t-il, mais "si le tribunal le rétablit dans ses fonctions, je l'accepterai, même si je serai profondément déçu."
G.Schmid--VB