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Les alliés européens de l'Otan fébriles avant l'arrivée du secrétaire d'Etat américain
Les pays européens de l'Otan, malmenés par la nouvelle administration Trump, espèrent être rassurés sur l'engagement américain en Europe, à l'occasion de la première visite du secrétaire d'Etat Marco Rubio jeudi et vendredi au siège de l'Alliance à Bruxelles.
Et la nouvelle salve de droits de douane annoncés par la président des Etats-Unis a de quoi les alarmer.
"Je sais qu'il y a eu des propos durs. Je sais que certains alliés, de ce côté-ci de l'Atlantique par exemple, s'inquiètent de l'engagement à long terme des États-Unis vis-à-vis de l'Otan", a reconnu devant la presse le secrétaire général de l'Organisation Mark Rutte. Mais, a-t-il assuré, "cette alliance est là pour durer, avec les Etats-Unis. Leur engagement est absolument clair".
Les Européens espèrent néanmoins se l'entendre dire par le chef de la diplomatie américaine en personne à Bruxelles. Marco "Rubio aura des messages pour nous, les Européens, et nous aurons des messages pour lui", a résumé un diplomate de l'Otan, avant cette réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance.
Les premières semaines de la présidence Trump ont secoué les alliés des Etats-Unis: le Canada est menacé d'annexion, tout comme le Groenland, territoire autonome du Danemark.
Marco Rubio pourrait d'ailleurs rencontrer son homologue danois à Bruxelles, selon Copenhague.
Le rapprochement spectaculaire de Washington avec Moscou inquiète aussi les Européens alliés de Kiev.
"Il y a un sentiment de malaise" en Europe après ces premiers pourparlers conduits par les Etats-Unis avec la Russie et l'Ukraine, selon ce diplomate.
- Dans le dos de l'Ukraine -
L'Europe redoute un accord scellé dans le dos de l'Ukraine et contraire à ses intérêts en matière de sécurité du continent, et à ceux de l'Otan elle-même.
Les alliés européens veulent voir un certain nombre d'éléments pris en compte dans toute négociation avec l'Ukraine, a expliqué un deuxième diplomate à Bruxelles.
Un accord qui reconnaîtrait du point de vue du droit international les "conquêtes territoriales" de la Russie en Ukraine serait ainsi inacceptable, a-t-il assuré. Idem pour une solution consistant à limiter drastiquement la taille de l'armée ukrainienne, jugée indispensable pour empêcher toute nouvelle attaque russe, a-t-il ajouté.
Les ministres de l'Otan auront jeudi un dîner de travail avec leur collègue ukrainien Andriï Sybiga, en présence de la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.
Une "coalition des volontaires" rassemble les pays prêts à donner des garanties de sécurité à l'Ukraine, y compris par le biais de troupes au sol. Emmenée par la France et le Royaume-Uni, elle se réunira la semaine prochaine à Bruxelles au niveau des ministres de la Défense.
Les alliés européens veulent aussi que l'Amérique les rassure sur son engagement à les défendre. Mais pour cela, ils vont devoir payer davantage.
Marco Rubio entend parler de "l'augmentation des investissements des alliés dans la défense (...)", selon un communiqué du département d'Etat.
Le débat porte sur le niveau de ces dépenses. Donald Trump exige que les Européens et les Canadiens consacrent au moins 5% de leur Produit intérieur brut (PIB) à leur défense, quand certains pays européens, comme l'Italie ou l'Espagne, peinent à atteindre 2%.
- 3,5% -
Mark Rutte devrait proposer un chiffre autour de 3,5%, mais aucune décision n'est attendue jeudi ou vendredi. Elle sera en revanche l'enjeu principal du sommet de La Haye en juin, en présence de Donald Trump.
D'ici là, les Européens se préparent à un éventuel désengagement militaire américain. L'idée de leur présenter un plan échelonnant ce retrait a été un moment avancée, mais finalement rejetée pour ne pas les pousser dans cette direction, selon un diplomate.
Ils espèrent néanmoins que les choses se fassent "en bon ordre". Pas question d'apprendre le retrait d'une division américaine "par un tweet", a-t-il expliqué.
Un retrait partiel des quelque 100.000 soldats américains présents en Europe ne serait pas "dramatique", selon ce diplomate, qui rappelle que les Américains étaient plus de 300.000 en Europe pendant la guerre froide. Une réduction de moitié constituerait toujours une dissuasion "crédible", a-t-il assuré.
W.Huber--VB