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Séisme en Birmanie: près de 2.900 morts, selon un nouveau bilan de la junte
La junte birmane a établi mercredi un nouveau bilan de près de 2.900 morts, cinq jours après le séisme qui a ravagé le pays, et a déclaré reprendre "ses activités défensives" contre les groupes rebelles armés, décision critiquée par les Nations unies, tandis que la Chine et l'Australie plaident pour un accès facilité à l'aide humanitaire.
Alors que plusieurs groupes rebelles ont annoncé suspendre les hostilités, le chef de la junte Min Aung Hlaing a promis de poursuivre les "activités défensives" contre les "terroristes".
"Les terroristes se livrent à des actes de sabotage et perturbent notamment l'approvisionnement en électricité", a-t-il déclaré dans un communiqué publié mardi.
Si "certains groupes armés ethniques ne sont actuellement pas engagés dans des combats", ceux-ci "s'organisent et s'entraînent pour mener des attaques", peut-on y lire.
L'armée birmane "continuera à mener les activités défensives nécessaires", a-t-il poursuivi.
Ces mesures "ne sont ni nécessaires ni protectrices", a réagi le rapporteur spécial de l'ONU sur la situation des droits de l'homme en Birmanie, Tom Andrews, sur le réseau social X.
La junte a publié mercredi un nouveau bilan de 2.886 morts, et a indiqué que 4.600 personnes étaient blessées tandis que 373 étaient toujours portées disparues.
L'"Alliance des Trois Fraternités", formé de trois puissants groupes rebelles ethniques a annoncé une pause d'un mois dans les hostilités afin de soutenir les efforts humanitaires déployés en réponse au séisme.
Les Forces de défense populaire (FDP) avaient déjà décrété un cessez-le-feu partiel.
- "Pas assez d'aide" -
Le conflit civil, qui dure depuis le coup d'État du 1er février 2021 contre le gouvernement élu d'Aung San Suu Kyi, a déjà mis à genoux les infrastructures vitales et fracturé le pays où sont actifs des dizaines de groupes armés de minorités ethniques et d'opposants politiques, complique aussi la collecte d'informations.
La situation était déjà alarmante avant le séisme, les combats ayant déplacé plus de 3,5 millions de personnes vulnérables, d'après les Nations unies.
Des journalistes de l'AFP ont assisté à des scènes chaotiques alors qu'au moins 200 personnes désespérées faisaient la queue pour recevoir de l'aide à Sagaing, la ville la plus proche de l'épicentre du tremblement de terre, certains courant à travers la circulation pour rejoindre les files d'attente.
Les destructions sont nombreuses dans la ville, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) signalant qu'une habitation sur trois s'est effondrée. Cinq jours après le tremblement de terre, les habitants se plaignent du manque d'aide.
"Bien sûr, nous n'avons pas assez d'aide", se lamente Ayethi Kar, 63 ans, directrice d'une école pour jeunes nonnes, rasée depuis vendredi.
Si les habitants ont reçu de l'eau et de la nourriture, la sexagénaire déclare toujours dormir "à même le sol".
Les établissements de santé, endommagés par le séisme et dont la capacité est limitée, sont "submergés par un grand nombre de patients", tandis que les réserves de nourriture, d'eau et de médicaments s'amenuisent, a déclaré l'OMS mardi.
Les chances de retrouver d'autres survivants s'amenuisent, mais le sauvetage de deux hommes des ruines d'un hôtel de Naypyidaw a ravivé à nouveau les espoirs.
La junte a effectué des tirs de sommation à l'encontre d'un convoi de neufs véhicules de la Croix-Rouge chinoise, qui roulait à destination du village d'Ommati, dans l'Etat Shan (nord), la veille au soir.
Aucune "notification préalable à la Birmanie, ni à une ambassade respective, ni au bureau de l'attaché militaire", condition préalable à l'entrée de toute aide étrangère, n'avait été faite, selon Zaw Min Tun, porte-parole de la junte.
Il a également affirmé que la junte et la TLNA, un groupe rebelle ethnique, s'étaient affrontés à proximité du village.
Interrogé, le ministère chinois des Affaires étrangères a répondu que le matériel envoyé par la Croix-rouge chinoise était arrivé, et qu'il était "en sécurité à l'heure actuelle", au même titre que les travailleurs humanitaires.
"Nous poussons toutes les parties en Birmanie à fournir un passage sans entrave à l'aide", a-t-il ajouté.
"Nous condamnons ces actes et appelons le régime militaire à cesser immédiatement les opérations militaires et à permettre un accès humanitaire total aux zones touchées", a déclaré mardi la ministre australienne des Affaires étrangères Penny Wong.
- Enquête à Bangkok -
Plus de 1.000 secouristes étrangers sont arrivés en Birmanie dans le cadre de la mobilisation internationale pour épauler des services locaux sous-équipés.
Amnesty International a déclaré que les attaques militaires "inhumaines" compliquaient considérablement les opérations de secours aux victimes.
"On ne peut pas demander de l'aide d'une main et bombarder de l'autre", a déclaré Joe Freeman, spécialiste du pays au sein de l'ONG.
Le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a lancé vendredi un appel au secours auprès de la communauté internationale, une démarche rarissime qui illustre l'ampleur de la catastrophe.
A près de 1.000 kilomètres de l'épicentre, à Bangkok, des secours continuent de chercher des survivants dans les décombres d'une tour en construction de 30 étages qui s'est effondrée. Quelque 22 personnes ont trouvé la mort dans la capitale thaïlandaise, selon un bilan mercredi, mais des dizaines d'autres sont portées disparues.
la Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra a ordonné une enquête sur les matériaux et les normes de sécurité du site à un groupe d'experts qui doit lui rendre compte cette semaine.
bur-pfc-ah-vgu/pt
E.Burkhard--VB