
-
Netflix réjouit Wall Street avec des résultats trimestriels supérieurs aux attentes
-
Yémen: Washington annonce avoir "détruit" un port pétrolier, les Houthis font état de 20 morts
-
Trump réautorise la pêche commerciale dans un vaste sanctuaire marin du Pacifique
-
Deux morts lors d'une tuerie en Floride, le suspect est le fils d'une policière
-
Ligue Europa: l'OL finit en enfer chez Manchester (5-4)
-
Wall Street termine en ordre dispersé, à l'issue d'une séance en dents de scie
-
Enormes chutes de neige dans les Alpes, le risque d'avalanche perdure
-
Le boycott des mairies écologistes par Safran relance un débat sur la "réindustrialisation verte"
-
Environ 15% des terres cultivables dans le monde sont contaminées aux métaux lourds (étude)
-
Face à la fragmentation, la patronne du FMI appelle à "en tirer le meilleur parti possible"
-
Trump attaque le président de la Fed et menace de le limoger
-
Première réunion à Paris entre Américains, Européens et Ukrainiens, rendez-vous à Londres
-
Qui est Kilmar Abrego Garcia, symbole des errements de la politique anti-migrants américaine
-
Présidentielle en Côte d'Ivoire: Tidjane Thiam élu candidat du principal parti d'opposition
-
Trump sûr à "100%" qu'un accord sur les droits de douane avec l'UE sera trouvé
-
Ukraine: réunions en cascade à Paris avec Américains, Européens et Ukrainiens
-
La Bourse de Paris finit dans le rouge, entre tensions commerciales et BCE
-
Pour la justice américaine, Google a monopolisé le marché de la publicité sur internet
-
USA: Google a monopolisé le marché de la publicité sur internet, tranche une juge fédérale
-
Droits de douane: Meloni en mission délicate à Washington pour négocier au nom des Européens
-
24 Heures motos: Mélodie Coignard, pilote au nom de l'égalité hommes-femmes
-
Dans le Nord, la lutte antidrones est synonyme de "made in France"
-
Trump attaque le président de la Fed, "trop lent" à baisser les taux
-
Le pape, en sortie à Rome, dit vivre Pâques "comme il peut"
-
Face au chaos douanier, la BCE s'accroche à la détente monétaire
-
A Bourges, un piano piloté par l'intelligence artificielle improvise façon Keith Jarrett
-
Malgré les droits de douane, le FMI n'envisage pas de récession cette année
-
Pagaille dans les Alpes après d'énormes chutes de neige
-
Gisèle Pelicot va porter plainte contre Paris Match pour diffusion de "photos volées"
-
Le temps presse pour un accord sur le nucléaire, dit depuis l'Iran le chef de l'AEIA
-
Wall Street sans direction claire, entre rebond et résultats d'entreprise
-
LVMH espère un accord sur les droits de douane et veut rassurer sur la succession du PDG
-
Les Bourses naviguent à vue, entre politique monétaire et tensions commerciales
-
Wall Street ouvre sans direction claire, entre rebond et résultats d'entreprise
-
Cyclisme: le Tour femmes à cent jours d'une édition très prometteuse
-
Guerre commerciale : la BCE abaisse ses taux pour soutenir l'économie
-
Le portrait d'un enfant palestinien amputé remporte le World Press Photo
-
Au moins 40 morts dans des bombardements israéliens à Gaza selon les secours
-
Prisons visées par des dégradations: "nuit calme", pas de piste privilégiée par les enquêteurs
-
50 ans après, le Cambodge commémore la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges
-
Le PDG de Nvidia à Pékin alors que la guerre commerciale menace les ventes
-
Sévères intempéries dans les Alpes en Suisse, France et Italie
-
Ukraine: Rubio et Witkoff à Paris, Zelensky demande de mettre la "pression" sur Moscou
-
Les Bourses mondiales suspendues aux négociations douanières et résultats d'entreprises
-
Éclatements de pneus en France: Goodyear convoqué en vue d'une éventuelle mise en examen
-
Pernod Ricard affecté par un contexte international "difficile"
-
Au moins 34 morts dans des bombardements israéliens à Gaza selon les secours
-
Sévères intempéries dans les Alpes suisses et françaises
-
France TV: Delphine Ernotte Cunci candidate à sa succession
-
Présidence de la SNCF: Jean Castex ne se portera pas candidat

Salvador: le président Bukele fier de son alliance de la "poigne de fer" avec Trump
Le président du Salvador Nayib Bukele est devenu un partenaire clé du président américain Donald Trump dans sa campagne agressive d'expulsion de migrants, une action dont les deux dirigeants espèrent engranger des bénéfices politiques.
Grâce à une série de vidéos présentant des hommes tatoués entravés par des chaînes et extraits brutalement d'avions, M. Bukele s'est attiré l'attention et l'admiration du président américain.
"Je remercie le président Bukele, du Salvador, d'avoir accepté les criminels qui avaient été si bêtement autorisés par l'administration de Joe Biden le Corrompu, à entrer dans notre pays, et leur offrir un endroit si merveilleux pour vivre !" a écrit Donald Trump lundi sur sa plateforme TruthSocial.
Le président Bukele a saisi la balle au bond. "Reconnaissant pour vos paroles, Président Trump. En avant, ensemble !", a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.
Washington a notamment expulsé à la mi-mars vers le Salvador 238 Vénézuéliens, que le gouvernement américain accuse d'appartenir au gang vénézuélien Tren de Aragua. Nayib Bukele avait proposé en février de recevoir au Salvador des prisonniers détenus aux Etats-Unis, contre rémunération.
Pour cimenter la relation, les deux hommes se rencontreront à la Maison Blanche ce mois-ci. Le président Bukele a promis d'apporter "plusieurs canettes de Coca light" pour son hôte connu pour sa consommation immodérée de cette boisson.
Pour M. Bukele, accepter le retour de centaines de personnes expulsées des Etats-Unis "consolide son image de dirigeant qui a amélioré la sécurité au Salvador", déclare Diego Chaves-Gonzalez, analyste à l'Institut de politique migratoire, basé à Washington.
- Répression des gangs -
Depuis son arrivée au pouvoir en 2019, il a pacifié son pays de six millions d'habitants en proie à la violence des gangs.
En se passant des mandats et des procédures normalement requis, il a emprisonné près de 2% de la population et réduit le taux d'homicide de plus de 6.500 par an à seulement 114, selon les chiffres officiels.
La sécurité reste le pilier de la politique de la "poigne de fer" qui fait du président Bukele l'un des dirigeants les plus populaires de la planète, avec un taux d'approbation de plus de 85%.
L'accueil des personnes expulsées par M. Trump à la méga-prison de CECOT au Salvador n'a pas seulement fait de M. Bukele un ami de la Maison Blanche, mais a également permis au président de 43 ans de mettre en pleine lumière la méga-prison de 40.000 détenus.
Les murs austères en béton de l'immense établissement et l'armée de gardes masqués ont été largement mis en avant dans les vidéos produites par le gouvernement de M. Bukele.
La secrétaire à la Sécurité intérieure de Donald Trump, Kristi Noem, a même visité le CECOT, posant devant une cellule bondée d'hommes apparemment apathiques et recouverts de tatouages.
- "Propagande" -
Pour certains analystes, ce qui compte, c'est la violence de telles images. Les présidents Bukele et Trump ont publié quantités de photos de prisonniers enchaînés, tondus et malmenés tout en rejetant les objections des juges et de leurs opposants.
En ce sens, Trump semble faire écho à l'imagerie politique de son homologue salvadorien pour séduire sa propre base d'électeurs américains.
"C'est le signe que Trump s'intéresse à la propagande de la 'poigne de fer' et au contournement des décisions judiciaires", a déclaré l'analyste politique salvadorien Napoléon Campos.
Selon un récent sondage de CBS, 53% des électeurs, et une majorité écrasante de républicains, approuvent la gestion de l'immigration par Donald Trump.
Une politique qui toutefois connaît des ratés, comme cette "erreur administrative" ayant conduit à l'expulsion d'un Salvadorien résidant légalement aux Etats-Unis, rapatrié le mois dernier à bord d'un vol qui transportait des centaines de personnes accusées d'être affiliées à la pègre.
Abrego Garcia avait été accusé en 2019 de faire partie d'un groupe mafieux, mais la justice américaine l'avait ensuite blanchi et avait pourtant interdit son expulsion, au motif qu'il risquait des représailles à son retour dans son pays.
En dehors des bénéfices politiques, les gains économiques ne sont pas négligeables pour le président du Salvador. Son gouvernement a reçu six millions de dollars pour la prise en charge des personnes expulsées par Washington, un montant que M. Bukele a décrit comme "une somme très basse pour eux, mais élevée pour nous".
Il a également reçu plus de 20 membres prétendument haut placés du gang le plus notoire du Salvador, le MS-13, qui étaient détenus aux États-Unis.
M. Bukele a affirmé que cela aiderait à "finaliser la collecte de renseignements et à pourchasser les derniers vestiges du MS-13, y compris ses anciens et nouveaux membres, l'argent, les armes, la drogue, les caches, les parrains".
Il y a aussi la promesse d'investissements américains au Salvador, un pays dont le revenu par habitant est encore comparable à celui de l'Irak ou de l'Ukraine.
Lorsqu'il se rendra à la Maison Blanche ce mois-ci, Bukele espèrera donc plus que des paroles chaleureuses en récompense de son soutien.
I.Stoeckli--VB