
-
C1 féminine: Lyon s'impose ric-rac à Londres face à Arsenal (2-1)
-
Tunisie: jusqu'à 66 ans de prison dans le méga-procès du "complot" contre les opposants
-
Dans Gaza affamée, des Palestiniens se rabattent sur la viande de tortue
-
24 Heures motos: au Mans, BMW prend les devants sous la pluie
-
Six nations: les Bleues viennent péniblement à bout de l' Italie
-
Expulsions d'Afghans: Kaboul dénonce des mesures "unilatérales" sapant ses relations avec le Pakistan
-
C1 féminine: l'OL gagne ric-rac chez Arsenal (2-1)
-
Avoir le chikungunya une deuxième fois? En pleine épidémie, la question agite La Réunion
-
Maisons, école et mosquée: au Texas, le projet immobilier de la discorde
-
Expulsions d'Afghans du Pakistan: Kaboul exprime sa "profonde préoccupation"
-
En pleine guerre commerciale, Trump redouble de pression sur la Fed
-
Deuxième session de pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran sur le nucléaire à Rome
-
Bruno Le Maire propose d'unifier une partie de la dette publique en Europe pour créer un "euro de référence"
-
24 Heures motos: Yamaha en pole au Mans, Suzuki à ses trousses
-
Vance reçu au Vatican après les critiques du pape sur la politique migratoire américaine
-
Favoriser l'achat de produits bio pour protéger la femme enceinte et son bébé
-
En Guadeloupe, la montée en gamme du tourisme freinée par les réalités du terrain
-
Le difficile élan français vers le "cloud souverain"
-
La sardine en boîte mise à mal par le changement climatique
-
La Cour suprême américaine suspend les expulsions de migrants vénézuéliens
-
Nouvelle tendance fitness, l'Hyrox rassemble plus de 10.000 sportifs déchaînés au Grand Palais
-
NBA: le rookie Risacher s'est "bien adapté"
-
Top 14: pour Toulon, une saison loin d'être finie malgré l'élimination en Champions Cup
-
Play-offs NBA: les Celtics pour un doublé, Cleveland et Oklahoma City pour tout bousculer
-
Ligue des champions : Face à Arsenal, Dumornay est très attendue
-
Deuxième session de discussions entre l'Iran et les Etats-Unis sur le nucléaire à Rome
-
Première mondiale en Chine: un semi-marathon ...de robots humanoïdes
-
Turquie: un mois après, le vent de fronde souffle toujours
-
Deuxième session de discussions entre l'Iran et les Etats-Unis sur le nucléaire
-
Les Etats-Unis annoncent réduire de moitié leurs effectifs militaires en Syrie
-
L1: battu à Rennes, Nantes peut trembler
-
Boxe: Bakary Samaké triomphe par K.O. avant le concert de Gazo
-
Des enfants aux stars de la piste, la transmission de l'art du sprint en Jamaïque
-
Ukraine: Washington menace de se retirer des négociations pour un cessez-le-feu
-
F1/GP d'Arabie saoudite: les McLaren dominent les deuxièmes essais libres
-
Frappes américaines au Yémen, le bilan monte à 80 morts selon les Houthis
-
ATP 500 de Barcelone: Qualifié pour les demi-finales, Fils a de nouveau rendez-vous avec Alcaraz
-
Yémen: 74 morts dans des raids américains selon les Houthis, attaques des insurgés
-
Cyclisme: Evenepoel, un nouveau retour, un nouveau triomphe
-
Avalanches: un décès en Savoie, la prudence de mise pour le week-end pascal
-
Vance à Rome pour voir sa "chère amie" Meloni et fêter Pâques au Vatican
-
Le gouvernement de Trump examine la possibilité de renvoyer le président de la Fed
-
Entre crêpes et micro-siestes, les pilotes au défi hors norme des 24 Heures motos
-
Risque sanitaire: la vente et l'importation de coupe-faim à base de Garcinia suspendues en France
-
L'offensive israélienne réduit la bande de Gaza à peau de chagrin
-
Gaza: frappes israéliennes après le rejet par le Hamas d'une proposition de trêve
-
Athlétisme: la Jamaïque reste "la capitale mondiale du sprint", estime Asafa Powell (à l'AFP)
-
Au coeur de Toulouse, le bâti ancien sous surveillance après une série d'évacuations
-
Bad Arolsen, les archives des destins perdus dans les camps nazis
-
Ryan Gosling en tête d'affiche d'un nouvel opus Star Wars en 2027

"Magnifiques" mais "problématiques": à Rome, l'hiver doux-amer aux côtés des étourneaux
Dans leur combinaison blanche, cinq employés agitent un haut-parleur lâchant une salve de cris stridents en plein coeur de Rome. En un éclair, une nuée d'étourneaux s'envole...
Tous les ans, entre octobre et février, des millions d'étourneaux migrent du Nord de l'Europe vers l'Italie pour passer l'hiver sous des températures plus douces.
Et au crépuscule, leurs arabesques aériennes habillent le ciel de la ville éternelle d'ombres ondoyantes, offrant aux passants un spectacle féérique au-dessus des monuments millénaires.
"Je n'ai jamais vu cela de ma vie... C'est grandiose !" s'exclame Eva Osuna, une touriste espagnole, tout en immortalisant le ballet avec son smartphone tandis que le ciel se teinte peu à peu de couleurs rougeoyantes.
Leur présence - entre 500.000 et un million d'individus cette année, estiment les spécialistes - a pourtant ses revers.
Outre les nuisances sonores, "les étourneaux posent surtout problème à cause de leurs déjections, qui rendent les routes glissantes et amènent de fortes odeurs", même s'ils "ne sont pas porteurs de maladies", souligne Mme Manzia.
Pour limiter les désagréments, la municipalité tente tant bien que mal d'éloigner les volatiles en les effarouchant à l'aide de haut-parleurs et de lampes torches, via d'insolites "chasseurs" qui se faufilent dans la circulation.
"On agit sur leur réflexe de peur en utilisant leur propre cri d'alarme. C'est comme s'ils s'avertissaient entre eux que la zone est dangereuse et qu'il vaudrait mieux s'éloigner", explique à l'AFP Marianna Di Santo, responsable de la société privée Fauna Urbis, mandatée par la municipalité de Rome, la voix recouverte par les hurlements artificiels.
- Amusement ou exaspération -
"Il y a quelques années, ils n'étaient pas aussi urbains", constate Mme Manzia. "Mais en ville, les températures sont plus élevées et les lumières les aident à se repérer et à se protéger des prédateurs."
Sous certains arbres de la capitale, utilisés comme "dortoirs" par les étourneaux, il n'est pas rare de voir trottoirs, voitures et scooters maculés d'épaisses couches de fiente, comme le long du Tibre.
A tel point que certains Romains n'osent plus s'y aventurer sans ouvrir leur parapluie.
Devant l'exaspération des riverains, les autorités ont déjà expérimenté faucons ou lasers mais la méthode sonore est "la plus simple et efficace", juge Valentina de Tommaso, employée de Fauna Urbis. La société intervient "deux à trois fois par semaine" près de la gare de Termini, une zone "confortable" pour les oiseaux car lumineuse et à l'abri du vent.
"On diffuse des enregistrements d'environ 10 mn, avec des pauses pour ne pas qu'ils s'habituent au bruit", une méthode "perturbante" mais inoffensive visant à diviser les nuées pour limiter les dégâts, ajoute-t-elle, vêtue de la tête aux pieds d'une combinaison parée de bandelettes rétro-réfléchissantes.
Dans le flux des passants, touristes et travailleurs observent les masses volantes se scinder d'un oeil tantôt amusé, tantôt réprobateur tandis que les cris aigus et perçants déchirent l'atmosphère, conférant à la scène un air de film d'horreur.
"Ils posent beaucoup de problèmes. Se balader sous des nuées d'étourneaux, ce n'est vraiment pas idéal", tranche Francesco Fusco, ingénieur de 55 ans.
"Ils sont magnifiques. J'aime beaucoup les formes qu'ils créent", confie pour sa part Alessio Reiti, lycéen de 16 ans à la longue chevelure rousse, qui "ne voit pas le problème". "C'est leur nature, on ne va pas leur mettre des couches!" lâche-t-il en riant.
G.Schulte--BTB