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Dans les assemblées générales des actionnaires, le climat repasse au second plan
Après quelques années d'effervescence, les résolutions en faveur de la lutte contre le changement climatique se raréfient dans les assemblées générales des actionnaires, dans un contexte international de plus en plus défavorable à ces questions.
Le nombre de ces textes, proposés par les entreprises ou par des actionnaires et soumis au vote consultatif des détenteurs d'actions, devrait en effet à nouveau reculer ce printemps pour la saison 2025, après un certain engouement au début de la décennie.
"S'il est encore trop tôt pour faire un bilan, il est certain qu'il s'agit d'un sujet en recul", explique à l'AFP Marie Marchais, responsable engagement pour le Forum de l'investissement responsable (FIR).
La tendance ne date pas de cette année et illustre également des évolutions cycliques. Mais le contexte s'est tendu dernièrement aux Etats-Unis, avec l'arrivée au pouvoir de l'administration Trump, qui détricote les réglementations en faveur du climat.
"La plupart des investisseurs institutionnels sont" plus "réticents à utiliser leur droit de vote", a fait remarquer la coalition d'actionnaires danoise "Follow This", connue pour avoir mené un retentissant dépôt de résolution en 2023 contre TotalEnergies.
La sortie récente de grands fonds américains, Blackrock en tête, d'initiatives en faveur du climat, a accru cette tendance.
- "Prudence" -
D'autant que ces actions sont de plus en plus risquées judiciairement: l'américain Exxonmobil a lancé des poursuites l'an dernier contre deux groupes d'actionnaires qui voulaient imposer un vote sur la limitation de ses émissions de gaz à effet de serre.
Plus généralement, "ces dernières années, les actionnaires se sont cassé les dents en déposant des résolutions, une démarche très compliquée et chronophage", explique à l'AFP Charles Pinel, directeur associé chez Proxinvest.
"Ces difficultés plongent les investisseurs dans l'incertitude quant à la marche à suivre en matière d'action climatique", a ainsi estimé "Follow This", qui ne déposera cette année aucune résolution, une première depuis 2016.
"On devrait assister à un changement de stratégie des actionnaires, avec l'accent mis sur le dialogue avec les sociétés", via des questions écrites, selon Charles Pinel.
Du côté des entreprises, selon des chiffres du FIR datant de mi-avril, seulement 16 sociétés européennes devraient présenter de leur propre chef une résolution climat, aussi appelée "Say on Climate", contre une vingtaine en 2024 et 2023... et une quarantaine en 2022.
Certaines prennent pour "prétexte" les règles européennes dites CSRD, qui imposent depuis cette année aux grandes sociétés de publier une batterie de données liées à la durabilité, "pour dire que cela suffit", explique Charles Pinel.
Et celles qui présentent tout de même des "Say on Climate" à leurs actionnaires "font davantage preuve de prudence, avec des objectifs climatiques soumis à plus de conditions", explique Marie Marchais.
Le français TotalEnergies, qui faisait voter chaque année une résolution à ses actionnaires, a lui décidé de ne pas le faire cette année, arguant qu'il maintenait de toute façon le cap dans sa politique de transition.
- "Microscopique" -
Dans de nombreuses entreprises, les discussions s'articuleront autour d'actionnaires s'opposant au renoncement d'objectifs environnementaux.
Premier exemple: le pétrolier britannique BP, qui a décidé en début d'année d'enterrer sa stratégie climatique. Près d'un quart des actionnaires ont voté, le 16 mai dernier, contre la réélection du patron Helge Lund, exprimant ainsi leur désapprobation.
Son compatriote Shell et le norvégien Equinor feront aussi face à des résolutions d'actionnaires les interrogeant sur la compatibilité de récentes décisions d'investissement dans les énergies fossiles, avec leurs objectifs climatiques.
Dans ce contexte, le français Engie fait figure de bon élève: le groupe fait voter jeudi une résolution prévoyant de maintenir son ambition de neutralité carbone à 2045, avec des objectifs illustrant "une hausse de l'ambition", selon le FIR.
Mais "tant que cela ne sera pas contraignant, ce genre de démarche restera microscopique", estime Marie Marchais. En 2023, le législateur français avait failli imposer une obligation de "Say on Climate" aux entreprises, avant de renoncer.
En France, seul le code professionnel Afep-Medef, qui rassemble des recommandations auxquelles se réfèrent les entreprises cotées, préconise qu'une stratégie climatique soit présentée, sans vote, à l'assemblée générale, tous les 3 ans au moins.
Mais "cela n'a pas le même impact si on ne fait pas voter les actionnaires", selon Charles Pinel.
A.Ammann--VB