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Argentine: l'eau reflue, recherches actives des disparus après les inondations meurtrières
L'eau reflue dans la ville portuaire argentine de Bahia Blanca, touchée par des inondations soudaines vendredi responsables de la mort d'au moins 16 personnes, et où lundi les opérations de recherches s'activent pour retrouver les corps de deux enfants officiellement portés disparus et recenser la centaine de personnes recherchées par leurs proches.
"L'eau a baissé partout" dans le périmètre de la ville de 350.000 habitants, l'un des principaux ports d'Argentine à 600 km au sud de Buenos Aires, a indiqué lundi à la radio AM750 le ministre de la Sécurité de Buenos Aires, Javier Alonso, bien que des localités voisines soient encore totalement sous les eaux.
Deux sœurs âgées de 1 et 5 ans, emportées par le courant avec leur mère qui a survécu, sont recherchées. Le corps d'un homme qui a tenté de les secourir a été retrouvé dimanche après-midi.
Selon M. Alonso elles sont les seules personnes "signalées comme disparues auprès du procureur". Plus de 100 signalements de personnes recherchées par leurs proches ont été réalisés auprès des autorités locales qui disent espérer que ces dernières sont simplement "esseulées" en raison de l'absence de moyens de communication.
Les pluies ont commencé à s'abattre tôt vendredi matin et en quelques heures 400 millimètres d'eau sont tombés, presque autant que ce qu'il pleut d'habitude en un an dans la région.
La rivière Maldonado, qui traverse Bahia Blanca, est sortie de son lit et des quartiers entiers ont été submergés jusqu'au toit des maisons.
- "Pas d'infrastructure" -
Les opérations de nettoyage et de recensement des dégâts ont également commencé dans certains secteurs de la ville où "il y a un mètre et demi de boue", a ajouté M. Alonso.
Le maire de Bahia Blanca, Federico Susbielles, a déjà estimé les dégâts à 370 millions d'euros. "La plupart des morts sont (...) des personnes très âgées qui se trouvaient dans des maisons de retraite ou dans des foyers qui s'occupent de personnes âgées", avait-il déclaré dimanche lors d'une conférence de presse.
Quelque 200 pompiers sont attendus lundi accompagnés de près de 800 policiers pour la sécurisation des installations par crainte de pillages.
Le président Javier Milei a décrété trois jours de deuil national. "Tous les domaines du gouvernement national continueront à se consacrer (...) à l'assistance aux sinistrés en ce moment douloureux pour tous les Argentins", a écrit la présidence dans un communiqué.
Plusieurs tonnes de "fournitures de base nécessaires face à ce type d'urgence" ont été transportées par l'Armée de l'air et un hôpital mobile de 40 places a été installé, a indiqué la présidence.
Le Pape François, de nationalité argentine et hospitalisé depuis plus de trois semaines, "exprime sa proximité avec les personnes touchées", a fait savoir le Vatican.
"Mes condoléances aux familles qui ont perdu leurs proches et beaucoup de force à tous ceux qui traversent une période difficile", a écrit sur son compte Instagram la star du football et idole nationale Lionel Messi.
Ce désastre "est un exemple clair du changement climatique", a estimé Andrea Dufourg, directeur de la politique environnementale de la ville d'Ituzaingo, près de Buenos Aires. "Nous n'avons d'autre choix que de préparer les villes, d'éduquer les citoyens et de mettre en place des systèmes d'alerte précoce efficaces", a-t-elle ajouté.
Bahia Blanca avait déjà subi une violente tempête en décembre 2023, qui avait fait 13 morts et provoqué des dégâts considérables.
La ministre de la Sécurité, Patricia Bullrich, a affirmé que la tragédie ne pouvait être prévue. "Il est tombé 300 millimètres en huit heures dans une ville qui a 190 millimètres par an, il n'y a pas d'infrastructure qui puisse supporter cela, dans un phénomène climatique qui détruit tout", a-t-elle dit au journal Infobae.
Les pluies ont affecté toute la région, cœur agricole de l'Argentine. Selon des sources du secteur, deux millions d'hectares de terres ont été endommagés.
H.Kuenzler--VB