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Bayrou et Borne relancent la réforme de la formation des enseignants
Plusieurs fois annoncée puis laissée de côté, la réforme de la formation des enseignants, "priorité absolue" pour tenter d'enrayer la crise des vocations, a été remise sur les rails vendredi par François Bayrou et Elisabeth Borne, en visite dans une école des Hauts-de-Seine.
"Notre idée, notre orientation, c'est de retrouver l'esprit" des anciennes "écoles normales, de redonner aux futurs enseignants une formation pluridisciplinaire axée sur les fondamentaux. Et pour cela va être engagée pour la rentrée 2025 une réforme profonde de la formation", a déclaré le Premier ministre lors d'une visite dans une école primaire de Rueil-Malmaison.
Une semaine après avoir promis quatre chantiers "d'ici le 15 avril", notamment dans le domaine de l'éducation, le Premier ministre, lui-même ancien professeur et ex-ministre de l'Education de 1993 à 1997, a affiché son ambition de voir enfin aboutir ce chantier.
La ministre de l'Education nationale, numéro 2 du gouvernement, l'a qualifiée vendredi de "priorité absolue" face au manque d'attractivité du métier enseignant, après plusieurs autres changements de la formation qui n'ont pas donné les résultats escomptés. Les concours enseignants avaient ainsi été déplacés de la première année de master à la seconde par une réforme de 2021.
"Les concours (enseignants) ne font plus le plein (...) Et en 2024, ce sont près de 3.000 postes qui sont restés vacants à l'issue des concours" a rappelé la ministre, estimant qu'il faut "agir".
Principal changement, la nouvelle réforme ramènera les concours enseignants à bac+3 au lieu de bac+5 aujourd'hui et ce, à partir de la session du printemps 2026. A la rentrée 2025, de premiers modules préparatoires aux nouveaux concours seront instaurés.
- "Ecrire tous les jours" -
Les enseignants seront ensuite formés pendant deux ans, jusqu’à l'obtention de leur master 2, années pendant lesquelles ils seront rémunérés: 1.400 euros net la première année, et 1.800 la deuxième, pour les professeurs des écoles comme ceux du second degré (collège et lycée).
Pour le concours du premier degré, une licence spécifique de préparation au professorat des écoles sera, par ailleurs, mise en place, accessible dès l'obtention du bac.
Le coût supplémentaire lié à la mise en place de cette réforme est estimé à environ 500 millions d'euros par an à partir de 2028, a-t-on indiqué de source gouvernementale.
Mais, alors que tout reste à faire du côté des universités pour mettre en place concrètement ces nouvelles licences et masters, les syndicats de l'enseignement supérieur (Snesup-FSU, CFDT Education, CGT Ferc sup, FO ESR, Sud Education...) se sont "alarmés" cette semaine "de ce qu'aucune concertation n'ait été entamée avec les partenaires sociaux".
"En reprenant le projet de (l'ex-ministre de l'Education nationale) Nicole Belloubet, sans avoir mené aucune concertation, Elisabeth Borne acte une déqualification du métier enseignant avec un recrutement à bac+3", a jugé pour sa part Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, principal syndicat du second degré. Elle juge "hasardeux" de "faire reposer la solution à la crise d'attractivité sur cette réforme".
Le SE-Unsa s'est, en revanche, montré "satisfait(...) que les arbitrages budgétaires aient enfin été rendus", a indiqué sa secrétaire générale Elisabeth Allain-Moreno.
M. Bayrou a aussi insisté vendredi sur l'importance d'une "reconquête de l'écrit" avec un plan en préparation pour la rentrée.
"On ne peut pas accepter qu'au niveau du bac, il y ait 30% des élèves qui ne soient pas capables d'écrire convenablement", a-t-il déclaré, après avoir assisté avec Mme Borne à un atelier d'écriture en CP.
"Notre idée, notre programme, c'est qu'on ait à écrire et à lire tous les jours à l'école, au collège, au lycée", "quelle que soit la discipline" ou le cours, a détaillé le Premier ministre, attendu mardi devant le Conseil économique, social et environnemental (Cese) pour exposer les prochains chantiers du gouvernement.
K.Hofmann--VB