
-
ArcelorMittal: 600 suppressions de postes en France, jusqu'à 1.400 postes européens transférés en Inde
-
Avec un gâteau de 121 mètres, la France récupère le record du plus grand fraisier du monde
-
Des dizaines de milliers de fidèles à la basilique Saint-Pierre pour un hommage au pape
-
Cyclisme: Puck Pieterse confirme son talent en remportant la Flèche Wallonne féminine
-
La Jordanie interdit les activités des Frères musulmans, accusés de visées déstabilisatrices
-
La Bourse de Paris termine en forte hausse, soulagée par les propos conciliants de Trump
-
Climat: Jane Fonda accuse Trump d'avoir passé "un pacte avec le diable"
-
Le Livret A à la peine en mars
-
ArcelorMittal envisage "environ 600" suppressions de postes dans sept sites du nord de la France
-
Les marchés mondiaux soulagés avec les espoirs de désescalade des tensions commerciales
-
Flèche Wallonne: Pogacar remet les pendules à l'heure
-
Maltraitance animale: plainte de L214 contre un abattoir de la Loire
-
Le procès d'Harvey Weinstein entre dans le vif du sujet
-
Présidentielle ivoirienne: appel à manifester jeudi contre l'éviction de l'opposant Thiam
-
Chikungunya à La Réunion: le bilan provisoire passe à neuf morts, l'épidémie "se stabilise"
-
Bétharram: la sortie d'un livre devancée par une interview de la fille de Bayrou
-
Turquie: un séisme de magnitude 6,2 secoue Istanbul sans faire de victimes
-
Abbas appelle le Hamas à libérer les otages à Gaza, bombardements israéliens meurtriers
-
Foot/Droits TV: Nicolas de Tavernost attendu comme le messie
-
Accalmie sur les marchés mondiaux avec les espoirs de désescalade des tensions commerciales
-
Wall Street décolle après des propos rassurants sur la crise douanière
-
Washington met la pression sur Kiev et Moscou et propose des "échanges territoriaux"
-
Madagascar: EDF entre au capital d'un projet de barrage à plus de 500 M EUR
-
Turquie: un séisme de magnitude 6,2 secoue Istanbul, nombreuses répliques
-
Les fidèles affluent à la basilique Saint-Pierre pour saluer la dépouille du pape
-
Turquie: un puissant séisme de magnitude 6,2 secoue Istanbul
-
La guerre commerciale pèsera également sur les finances publiques, alerte le FMI
-
L'Inde promet une réponse "sans ambiguïté" après l'attaque au Cachemire
-
Madagascar: Macron annonce la signature d'accords économiques ambitieux
-
Le Forum économique mondial enquête sur son fondateur accusé de malversations
-
Abbas appelle le Hamas à libérer les otages à Gaza, frappes israéliennes meurtrières
-
La Réunion: trois nouveaux décès "liés au chikungunya", le bilan provisoire passe à neuf morts
-
Les marchés rassurés par des propos conciliants de Trump sur la Fed et la Chine
-
Présidentielle ivoirienne: "C'est moi ou personne, nous ne présenterons pas d'autre candidat", dit l'opposant Thiam à l'AFP
-
Conflit en Ukraine: Washington met la pression sur Kiev et Moscou
-
Au mémorial de la Shoah à Jérusalem, le théâtre pour entretenir le souvenir
-
Une foule de fidèles afflue à Saint-Pierre pour saluer la dépouille du pape
-
Gaza: les secouristes récupèrent des "corps calcinés" après des frappes israéliennes
-
Concurrence: l'UE inflige des amendes à Apple et Meta, au risque d'irriter Trump
-
Publicité en ligne: 200 médias français attaquent Meta pour "pratiques illégales"
-
Guerre commerciale: Pékin ouvert à des discussions avec Washington, espoir de désescalade
-
Zone euro: croissance quasiment nulle de l'activité économique en avril (PMI Flash)
-
Le cheval, partenaire thérapeutique de victimes de violences sexuelles
-
Conflit en Ukraine : report des discussions ministérielles à Londres
-
Iles Eparses, colonisation, contrats: Emmanuel Macron à Madagascar
-
L'Inde traque les assaillants qui ont tué 26 hommes au Cachemire
-
France: 30 décès en 2024 dans des accidents d'avion, ULM, planneur ou hélicoptère
-
La Bourse de Paris salue des propos conciliants de Donald Trump sur la guerre commerciale
-
La dépouille du pape est arrivée à Saint-Pierre pour l'hommage des fidèles
-
"Personne d'autre ne le fera": les journalistes plongés dans la guerre au Soudan

La guerre commerciale pèsera également sur les finances publiques, alerte le FMI
La guerre commerciale provoquée par les droits de douane voulus par le président américain Donald Trump viendront peser sur les finances publiques de la plupart des pays, a averti mercredi le FMI, qui invite les gouvernements à mener les réformes nécessaires pour garantir leur croissance à moyen terme.
Dans un contexte où "les finances publiques étaient déjà sous pression et l'endettement élevé dans de nombreux pays", les droits de douane américains et les représailles d'un certain nombre d'Etats sont venus ajouter "de l'incertitude qui vient compliquer les prévisions budgétaires", estime le Fonds monétaire international (FMI) dans son rapport sur les politiques budgétaires, le Fiscal Monitor.
Si la situation n'évolue pas favorablement, "sur la base des informations disponibles actuellement, la dette au niveau mondiale pourrait atteindre 117% du PIB d'ici 2027, ce qui, si cela se matérialisait, serait l'un des ratio les plus élevés depuis plusieurs décennies", a alerté le directeur du département des affaires budgétaires du Fonds, Vitor Gaspar, lors d'une interview à l'AFP.
Le ralentissement économique va réduire les revenus des Etats, ce qui pourrait les pousser à devoir faire un choix, entre "réduire leur dette, remettre en place les filets de sécurité budgétaire ou gérer la pression sur leurs dépenses", dans un contexte de hausse des coûts d'emprunt et des risques, souligne le rapport.
Mais "les dépenses publiques peuvent être une source de confiance et de soutien dans un contexte de fortes pressions macroéconomiques", dès lors qu'elles sont employées à bon escient par les Etats , a insisté M. Gaspar.
Parmi les possibilités, des mesures de soutien qui soient "ciblées et temporaires, avec une clause assurant qu'elles prendront fin à un moment donné", afin de ne pas peser durablement sur les finances publiques.
Dans l'ensemble, le FMI s'attend à voir un tiers des Etats dans le monde, représentant collectivement 75% du PIB mondial, connaître une dégradation de leur endettement. Parmi les pays concernés, la Chine et les Etats-Unis, la France ou l'Italie, le Brésil et l'Arabie saoudite.
Mais la situation n'est pas la même d'un pays à l'autre, en particulier lorsqu'il s'agit des deux premières économies, a pointé Vitor Gaspar, car "les deux sont des économies continentales, suffisamment importantes pour disposer de suffisamment d'options permettant de garder l'endettement sous contrôle".
- Renforcer le capital humain -
Dans l'immédiat cependant, les deux pays ne font pas face aux mêmes difficultés: la Chine doit en effet dépenser plus au niveau national, malgré un niveau d'endettement déjà élevé, pour renforcer la protection sociale de manière à libérer la consommation intérieure.
Aux Etats-Unis, l'effort doit avant tout porter sur une réduction du déficit public, afin de maintenir sa dette sous contrôle "mais pour y parvenir, le gouvernement dispose d'options tant du côté des recettes que des dépenses", a insisté Vitor Gaspar.
Ce qui n'est pas le cas des pays émergents ou en développement, dont certains sont d'ores et déjà "confrontés à une crise de la dette ou proches de l'être".
Pour eux, il est "crucial d'investir dans l'éducation et dans la santé. Renforcer leur capital humain est le meilleur moyen de développer ces pays mais cela demande des ressources", a reconnu M. Gaspar.
Afin d'y parvenir il est essentiel de "construire la confiance nécessaire, que les citoyens soient sûrs que leur argent est dépensé intelligemment. Ce n'est pas seulement le faire mais le montrer", a-t-il recommandé.
D'autant que ces pays disposent "d'une marge pour augmenter leurs revenus, en augmentant leurs impôts ou plus simplement en élargissant la base imposable".
A la différence de l'Europe, qui doit en revanche "trouver comment financer à long terme ses dépenses militaires".
"Cela ne passera pas une source permanente de revenus ou par le fait de changer la composition des dépenses, ce qui signifie une évolution du contrat social" a averti M. Gaspar.
Néanmoins, "des évolutions du marché unique et dans la structuration des dépenses publiques sont possibles. Ces questions ne sont pas uniquement économiques et financières, elles sont hautement politiques. Il y a besoin de plus de clarté sur les objectifs que les Européens eux-mêmes entendent atteindre", a conclu Vitor Gaspar.
S.Leonhard--VB