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Cambodge: à Sihanoukville, l'afflux de capitaux chinois encourage l'apprentissage du mandarin
Voyant sa ville natale Sihanoukville, dans le sud du Cambodge, être inondée de capitaux chinois, le linguiste Um Keangseng a ouvert une école de langue face à la demande grandissante pour apprendre le mandarin.
L'école Tai Zhong N°2, qu'il a fondée il y a dix ans, enseigne le mandarin à plus de 400 élèves, de l'élémentaire à l'université.
Le nombre d'apprenants du chinois au Cambodge est monté en flèche ces dernières décennies "car chaque province a des investisseurs chinois", souligne le directeur de l'établissement.
"Il y a des commerces chinois partout", ajoute-t-il, si bien que "l'anglais et le chinois sont devenus également importants".
La ville de Sihanoukville, à 200 km au sud-ouest de Phnom Penh, la capitale, a été la principale bénéficiaire des investissements étrangers chinois dans le royaume, ce qui a stimulé la demande de communicants qualifiés.
Agé de 39 ans, Um Keangseng lui-même a grandi en apprenant le chinois grâce à ses grands-parents venus de la province chinoise du Guangdong, dans le sud de la Chine.
Il raconte qu'à l'époque, les gens se moquaient de lui, estimant que le mandarin n'était pas aussi utile que l'anglais, le français ou le thaï.
Aujourd'hui, beaucoup de ses anciens élèves travaillent avec des Chinois, dans leurs entreprises ou en tant qu'investisseurs.
- "Ascension inarrêtable" -
Ouk Sok Heng, un de ses élèves, s'exerce aux caractères chinois que le linguiste affiche sur son écran d'ordinateur.
Ce jeune homme de 18 ans n'a jamais posé le pied en Chine, mais il espère continuer ses études d'informatiquedans une université chinoise.
"Plus tard, je veux faire des affaires avec les Chinois. Ce sera facile (de gagner de l'argent) si je parle mandarin", veut-il croire.
Les commerces chinois ont proliféré à Sihanoukville depuis le début du millénaire, selon Um Keangseng.
Cette cité portuaire regorge désormais de casinos, d'hôtels, de restaurants et d'usines gérés par des Chinois.
Le Cambodge, petit pays à l'économie réduite, compte sur les pays étrangers, "en particulier la Chine", dit-il, ajoutant que les Cambodgiens ont notamment besoin de compétences linguistiques "pour développer ensemble notre pays".
A 21 ans, Kok Ravy débute tout juste en mandarin. Sihanoukville est "inondée de Chinois", selon lui.
"Si on ne parle pas chinois, ça sera difficile pour nous", estime-t-il, soulignant que parler la langue peut aider à obtenir un travail de réceptionniste ou d'interprète.
De son côté, Ou Virak, président du groupe de réflexion local "Future forum", espère que les Cambodgiens diversifieront leurs compétences linguistiques sans pour autant oublier leurs racines et leur identité.
"Je voudrais que nous nous enracinions dans la langue et la culture khmères", déclare-t-il.
Mais de plus en plus de parents cambodgiens envoient leurs enfants apprendre le mandarin pour améliorer leurs perspectives d'avenir, constate-t-il, et ce en raison "de l'idée de l'ascension inarrêtable de la Chine".
S.Spengler--VB