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A bord des "trains de la colère", "l'exaspération" des usagers de lignes SNCF "dégradées"
"On en a ras-le-POLT", ont scandé mardi dans la gare de Limoges une centaine d'usagers du train Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT), dont beaucoup ont grimpé dans le convoi à destination de Paris pour dire leur "exaspération" face à l'état "dégradé" de cette ligne et de celle reliant Paris à Clermont-Ferrand.
Dénonçant "40 ans d'inaction" sur ces deux lignes oubliées, des centaines d'élus et usagers "montent à la capitale" pour demander des investissements au ministère des Transports, qui doit les recevoir à Paris. Entre 500 et 800 manifestants, y compris des cheminots, sont attendus par les organisateurs à l'arrivée des convois à la gare d'Austerlitz.
"L'exaspération est à son comble", estiment des associations organisatrices des deux "trains de la colère" transportant les manifestants depuis Cahors et Clermont vers Paris, pour lesquelles 2023 et 2024 ont été des "années de cauchemar avec les retards et les pannes de plus en plus fréquentes et trop longues à résorber".
"Tous unis pour une desserte ferroviaire dynamique respectueuse des usagers et de nos territoires", pouvait-on lire sur une banderole déployée tôt le matin par les premiers manifestants du Lot, avant de prendre le train à la gare de Cahors, a constaté l'AFP.
"Je suis venu défendre la ligne historique Paris-Toulouse", déclare Francesco Testa, conseiller municipal de Cahors, avant d'ajouter: "Comme on a affaire à des malentendants, on se déplace pour être plus près de leurs oreilles."
Pour ce trajet de plus de 11 heures aller-retour dans la même journée, il a prévu de quoi se sustenter: "Du jambon, du pain et du vin de Cahors".
Avant de monter à bord, Monique Codet, 84 ans, qui a fait le trajet "Montauban-Cahors pendant 14 ans", confie qu'elle aimerait que les nouvelles générations aient les mêmes conditions de transport qu'elle a connues: "Il n'y avait pas de retard. Je me souviens d'une seule panne".
- "Des rames hors d'âge" -
Au passage du train à Limoges, où des manifestants mécontents s'étaient rassemblés dans le hall de la gare, le maire de la ville (LR) Emile Roger Lombertie a estimé "plus facile aujourd'hui pour un étudiant d'aller faire ses études à Bruxelles, à Berlin, à Copenhague ou ailleurs, que d'aller entre Limoges et Clermont-Ferrand".
Dans le train, à chaque arrêt, chacun guette le nombre de personnes mobilisées qui montent dans le train. "J’espère qu’on ne va pas arriver en retard, mais ce serait symbolique", lâche un habitué de la ligne.
A Clermont-Ferrand, environ 130 personnes ont pris le train, a constaté une journaliste de l'AFP.
"Les choses se sont aggravées depuis 40 ans avec des rames hors d'âge et un temps de trajet qui a augmenté de 40 minutes", explique Patrick Wolff, président de l'association Objectif capitales qui pointe la "faiblesse de la protection des voies" et réclame un objectif de "moins de trois heures" pour rejoindre Paris contre 3h15 actuellement.
Jean-Philippe Ollier, responsable du projet de réhabilitation du parc Cataroux de Michelin, à Clermont, "vient défendre la capacité de pouvoir aller à Paris de manière fiable. Le parc Cataroux, c'est 400.000 visiteurs et énormément d'entreprises qui vont s'installer et travailler avec l'écosystème parisien", souligne-t-il.
En janvier, à cause d'une panne de locomotive, des passagers sont arrivés avec près de douze heures de retard à Paris.
Le ministre des Transports Philippe Tabarot a lui-même reconnu vendredi à Clermont "une qualité de service qui n'est pas à la hauteur", annonçant un "geste tarifaire".
- "Axes stratégiques"-
Les lignes POLT (plus de 700 km de voie ferrée) et Clermont-Paris (420 km) transportent respectivement 2,6 et 1,9 millions de voyageurs chaque année dans des trains Intercités.
La SNCF a lancé en 2018 un programme de modernisation de ces lignes, qui restent cependant "encore équipées d'installations techniques hétérogènes et vieillissantes", reconnaît la compagnie, qui prévoit "des investissements sans précédent" de près de trois milliards d'euros d'ici 2027.
"En modernisant ces deux axes stratégiques", la SNCF compte rendre les "trajets plus rapides, plus fiables et plus accessibles".
"Une régénération partielle qui pour nous n'est pas suffisante", dénonce Jean-Noël Boisseleau, vice-président de l'association Urgence Ligne POLT. Pour lui, il faudrait "2,5 à 3 milliards d'euros supplémentaires pour que, vraiment, on reparte pratiquement à neuf".
R.Braegger--VB