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Royaume-Uni: les visiteurs européens à leur tour soumis à un permis d'entrée
A la gare ou à l'aéroport, les touristes européens sur le départ pour le Royaume-Uni ont dû présenter pour la première fois mercredi leur autorisation de voyage électronique (ETA), un document numérique payant, destiné à renforcer la sécurité aux frontières britanniques.
Après les voyageurs d'une cinquantaine de pays et territoires dont les Etats-Unis, le Canada et l'Australie en janvier, c'est au tour de ceux d'une trentaine de pays européens de devoir se munir de ce sésame, qui doit être demandé en ligne quelques jours avant le départ.
Tous doivent désormais remplir un questionnaire en ligne, avant de s'acquitter d'une somme de 10 livres (12 euros), qui sera portée à 16 livres, soit environ 19 euros, à partir du 9 avril.
A la gare du Nord à Paris, les voyageurs rencontrés par l'AFP dans la file d'attente de l'Eurostar avaient tous leur ETA en poche, même si certains d'entre eux, comme Claude Allary, ont appris la nouvelle règle "un petit peu par hasard, en lisant le journal".
Désormais, toute personne qui se rendra au Royaume-Uni devra soit être munie d'un visa, soit d'une ETA.
"Si vous n'êtes pas un ressortissant d'un pays soumis à un visa, un citoyen britannique ou irlandais, alors nous voulons récolter vos informations avant le départ pour vérifier que vous êtes autorisé à voyager au Royaume-Uni", a expliqué mardi Phil Douglas, directeur général de la police britannique aux frontières.
- "Période transitoire" -
Certains voyageurs parisiens n'étaient toutefois pas de cet avis comme Renaud Ruer, professionnel du secteur du vin, qui a passé une demi-heure à remplir le formulaire, et juge qu'il s'agit d'une "galère inutile" et de "racket".
A l'exception de l'Irlande, tous les ressortissants des pays de l'Union européenne (UE), mineurs ou majeurs, sont concernés, sauf ceux munis d'un visa (travail, études...). Leur ETA sera valable deux ans.
Pour l'obtenir, ils doivent télécharger une application dédiée, "UK ETA" ou, à défaut, se rendre sur le site du gouvernement britannique, gov.uk.
L'autorisation de voyage, liée numériquement au passeport, est généralement accordée en quelques instants, selon le Home office, qui recommande toutefois de prévoir trois jours ouvrés de marge.
Cette démarche est similaire à celle de l'ESTA américain, dont le prix est équivalent.
Il y aura, selon Phil Douglas, une "période transitoire" avec une forme de tolérance, qui devrait durer jusqu'en "septembre ou en octobre". Mais "après cela, une personne n'aura plus le droit de monter dans l'avion ou le train pour venir au Royaume-Uni" sans son autorisation électronique.
Cinq ans après la sortie du Royaume-Uni de l'UE, le gouvernement britannique justifie cette mesure par la nécessité de "sécuriser les frontières", en "numérisant le système d'immigration".
L'ETA a été lancé en 2023, d'abord pour les citoyens du Qatar, puis dans les autres pays du Golfe.
Les ressortissants de pays notamment asiatiques ou africains comme l'Inde, l'Afghanistan, le Cameroun ou l'Egypte, restent eux soumis au traditionnel système de visa.
L'ETA permet de séjourner au Royaume-Uni pendant six mois maximum. Elle autorise un nombre de voyages illimités pendant deux ans, mais la demande doit être renouvelée s'il y a changement de passeport.
La plupart des personnes en transit au Royaume-Uni devront également s'en acquitter, sauf celles qui passeront par certains aéroports comme Heathrow ou celui de Manchester, où ils n'ont pas besoin de passer les contrôles aux frontières britanniques à l'atterrissage.
L'UE prévoit de mettre en place le même type de système, avec ETIAS (European Travel Information and Authorisation System), une autorisation pour voyager dans 30 pays européens, dont l'entrée en vigueur devrait intervenir en 2026.
K.Sutter--VB