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En Hongrie, des mesures anti-inflation qui ciblent les enseignes étrangères
L'inflation flambe de nouveau en Hongrie et le gouvernement de Viktor Orban a dégainé de nouvelles mesures de contrôle des prix. Mais pour la retraitée Erzsebet Risztics, les modalités sont "complètement idiotes".
Depuis la mi-mars, les enseignes réalisant un certain chiffre d'affaires ne peuvent empocher plus de 10% de marge sur la vente de trente produits alimentaires de base, comme les oeufs, le lait ou le poulet.
A Tiszaroff, situé dans l'une des régions les plus pauvres du pays d'Europe centrale, peu se réjouissent de ce nouveau mécanisme.
"Seules les multinationales sont concernées et nous ne faisons pas nos courses là-bas", explique à l'AFP la sexagénaire, qui s'approvisionne chez l'épicier du coin faute de voiture ou de transports publics de qualité pour se rendre dans les supermarchés des environs.
Atteinte du diabète, elle ne peut plus se procurer d'aliments à faible teneur en sucres, "devenus terriblement chers".
Une autre habitante, Erzsebet Forgo, 80 ans, regrette que le village "soit exclu" des mesures, tout en appréciant que "quelque chose soit fait" contre l'inflation, revenue au plus haut dans l'UE (5,7% en février) après la forte vague de 2022/23 marquée par un envol jusqu'à 26%.
En adoptant cette mesure, que d'autres pays pratiquent en Europe comme la Grèce ou la Roumanie, le Premier ministre nationaliste espère endiguer la hausse des prix et apaiser la grogne avant les législatives du printemps 2026.
- "Piller les Hongrois" -
Pour le souverainiste Viktor Orban, le coupable est tout trouvé: il s'agit "des chaînes étrangères qui pillent les Hongrois et ne pensent qu'au profit", accuse-t-il, évoquant "des marges de 42% sur les ailes de poulet, de 55% sur les côtelettes de porc ou de 70% sur les yaourts".
Face à ces "augmentations excessives", "nous ne pouvions pas rester les bras croisés", dit-il pour justifier "une telle intervention d'urgence dans l'économie".
Depuis son retour au pouvoir en 2010, le dirigeant fulmine contre les grands groupes internationaux qui se sont installés après la chute du communisme, aux dépens d'enseignes hongroises moins compétitives.
Sous son égide, l'Etat a réinvesti plusieurs pans de l'économie, comme le secteur bancaire ou les télécoms, parfois cédés ensuite à des proches de Viktor Orban. Et quand il ne peut pas comme dans la grande distribution, où les groupes étrangers (Spar, Lidl, Auchan...) sont très présents, il leur mène la vie dure.
Diverses mesures protectionnistes ont été mises en place ces dernières années, comme une taxe sur les superprofits ou un plafonnement temporaire des prix.
- Effet inverse -
Réunis au sein de l'Association hongroise du commerce, les grands groupes ont déploré cette nouvelle attaque du gouvernement, rappelant leurs difficultés financières dans ce pays d'Europe centrale de 9,6 millions d'habitants hostile à leurs intérêts.
La chaîne de supermarchés autrichienne Spar, qui avait dénoncé l'an passé une situation "discriminatoire" et obtenu un jugement en sa faveur de la justice européenne, a chiffré le surcoût à 3,7 millions d'euros par mois, selon le site financier Portfolio, citant un courriel interne.
Sa PDG en Hongrie, Gabriella Heiszler, a mis en garde contre des mesures drastiques, avec à la clef de possibles suppressions d'emplois.
Pour les consommateurs, "cela pourrait freiner l'inflation dans un premier temps" mais les magasins vont ensuite répercuter le manque à gagner sur d'autres marchandises, produisant au final l'effet inverse, avertit David Nemeth, analyste chez K&H Bank, comme lors du précédent plafonnement instauré en 2022.
Dans ce contexte économique morose, la pauvreté guette la classe moyenne: selon Eurostat, la Hongrie est tombée en 2023 au dernier rang de l'UE aux côtés de la Bulgarie en termes de consommation par habitant.
"Tout est si cher", confie Rozalia Patak, mère de cinq enfants au chômage. Elle veut croire que ces nouvelles mesures auront un effet et prendra le bus pour acheter "les pâtes les moins chères" dans le supermarché le plus proche.
"Nous ne pouvons plus nous offrir salami ou poisson", soupire cette femme de 51 ans, contrainte désormais de collecter les bouteilles en plastique pour se faire un peu d'argent.
A.Ruegg--VB