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L'équipe Doge d'Elon Musk sort de l'ombre
Ils ont travaillé dans une relative obscurité ces derniers mois, mais l'équipe Doge d'Elon Musk, chargée censément par Donald Trump de traquer la fraude et les dépenses inutiles dans le budget des Etats-Unis, s'est présentée pour la première fois au grand public.
L'homme le plus riche de la planète a été interviewé jeudi soir sur Fox News, la chaîne préférée des conservateurs américains. Il était accompagné par ses sept principaux acolytes de la commission à l'efficacité gouvernementale, plus connue sous le nom Doge.
Depuis le début de leur mission en janvier, les limogeages massifs de fonctionnaires et le démantèlement de certaines agences et ministères ont déjà ébranlé l'appareil d'Etat américain.
"C'est une révolution", a soutenu Elon Musk.
Les membres de Doge avaient jusqu'ici fait profil bas, tandis que la presse américaine faisait état de génies de l'informatique, à peine sortis de l'adolescence, se retrouvant à dormir dans un grand bâtiment connexe de la Maison Blanche, et exigeant l'accès physique et informatique aux services de l'Etat.
- Irréaliste -
De cette interview à Fox News, ressort une image différente: le groupe était compris presque entièrement de dirigeants de la tech ou de la finance, âgés de la quarantaine, et de lieutenants du patron de Tesla et SpaceX.
Assis sur deux rangées, avec Elon Musk au premier rang au centre, la scène a eu lieu dans un des bâtiments de la Maison Blanche.
Le multimilliardaire, devenu proche allié de Donald Trump durant la campagne présidentielle l'an dernier, a ouvert l'interview en affirmant que Doge avait pour but de finir sa mission d'ici la fin mai, et que son objectif était de réduire les dépenses publiques fédérales de 15%, soit de 7.000 milliards de dollars annuels à 6.000 milliards de dollars.
De nombreux experts jugent cet objectif irréaliste sans coupes dans les dépenses de Medicaid, le programme public d'assurance santé pour les Américains à bas revenu. Or Donald Trump répète à l'envi qu'il n'y touchera pas.
- Mine de calcaire -
Après Elon Musk, ce fut au tour de Steve Davis de se présenter au grand public sur Fox News. Ce quadragénaire est dans les faits le directeur des opérations de Doge et est un fidèle lieutenant d'Elon Musk après l'avoir suivi de son entreprise spatiale SpaceX à son réseau social X.
Pour cet ancien ingénieur en aérospatiale, les Etats-Unis étaient à risque de "faire faillite", si Doge n'était pas intervenue.
Joe Gebbia, l'un des cofondateurs d'Airbnb, est également venu expliquer son rôle avec Doge.
A 43 ans, celui qui a quitté le géant des locations de logement de courte durée en 2022 est chargé de réformer de fond en comble la gestion des documents de retraite des fonctionnaires fédéraux.
Sous le système actuel, ces documents sont conservés dans une ancienne mine calcaire de Pennsylvanie et doivent être récupérés manuellement lorsqu'un fonctionnaire fait sa demande de départ à la retraite.
Avec le processus de numérisation et d'amélioration de l'efficacité, Joe Gebbia a estimé que l'Etat pouvait fournir aux Américains "une expérience digne de l'Apple store", en référence au portail d'applications de la marque à la pomme.
- "Vrais méchants" -
Pour de nombreux fonctionnaires fédéraux, le vécu jusque-là avec Doge est bien différent.
Au moins 113.000 d'entre eux ont été limogés depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, selon la chaîne CNN.
Et certaines agences, comme celle du développement international (USAID), ont été réduites à peau de chagrin.
Doge fait face également à de nombreuses critiques sur ces méthodes, jugées brutales et cruelles par les démocrates. L'opposition accuse en outre l'équipe d'Elon Musk d'avoir survendu les montants déjà économisés pour l'Etat, entre impossibilité de vérifier, redondances, ou annulations de contrats déjà payés.
De nombreux sondages récents soulignent qu'une majorité d'Américains ne voient pas d'un bon oeil les profondes perturbations subies par l'appareil d'Etat.
Elon Musk a cependant balayé jeudi ces critiques et inquiétudes du revers de la main, estimant que ces griefs provenaient pour la plupart de "fraudeurs".
Le multimilliardaire a aussi déclaré à Fox News que l'administration Trump réprimerait la diffusion de "propagande" sur Tesla, après de nombreux actes de vandalisme contre son entreprise de véhicules électriques.
"Ce sont les vrais méchants ici. Et on ira les chercher", a-t-il lancé.
H.Weber--VB