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L'Espagne a ramené son déficit public sous la barre symbolique des 3% du PIB en 2024
Après cinq ans de dérapage budgétaire, l'Espagne a ramené l'an dernier son déficit public sous la barre des 3% fixée par les traités européens, à la faveur d'une forte croissance économique qui a dopé les rentrées fiscales de l'Etat.
Selon des données publiées jeudi par le ministère espagnol du Budget, le déficit espagnol a atteint 2,8% du produit intérieur brut (PIB), soit 0,7 point de moins qu'en 2023 (3,5%) et 1,8 point de moins qu'en 2022 (4,6%).
Cette réduction est supérieure à l'objectif fixé par le Premier ministre socialiste Pedro Sánchez, qui s'était engagé auprès de la Commission européenne à ramener le déficit espagnol à 3% du PIB.
Elle tranche avec les difficultés budgétaires auxquelles est confrontée la France, où le déficit a rebondi l'an dernier à 5,8% du PIB (+0,4 point) et ne devrait pas revenir sous la barre des 3% avant 2029.
Ces bons résultats "reflètent l'assainissement des comptes publics mis en oeuvre par notre pays", dans "un contexte international incertain", a salué lors d'une conférence de presse la ministre du Budget, Maria Jesus Montero.
La réduction du déficit espagnol a permis au pays de revenir dans les clous budgétaires européens - qui exigent d'avoir un déficit public inférieur à 3% du PIB - pour la première fois depuis 2018.
Elle a été favorisée par une forte croissance économique, qui a atteint 3,2% du PIB, largement au-dessus de la moyenne de la zone euro (0,7%), grâce au rebond du tourisme international et aux fonds du plan de relance européen.
Cela a dopé les recettes de l'Etat, avec des conséquences positives pour la dette publique: cette dernière s'est établie fin décembre à 101,8% du PIB, contre 105,1% fin 2023, selon la Banque d'Espagne.
- Objectif: 2,5% en 2025 -
Lors de sa conférence de presse, Maria Jesus Montero a précisé que les 2,8% de déficit de 2024 ne prenaient pas en compte les dépenses engagées face aux inondations meurtrières qui ont touché fin octobre le sud-est du pays.
En intégrant ces dépenses, le déficit public aurait été de "3,15% du PIB", soit une décrue plus faible, mais les règles européennes "excluent l'impact des catastrophes naturelles" sur le budget, a-t-elle rappelé.
Les chiffres espagnols, annoncés au lendemain de ceux du Portugal, qui a dégagé un excédent budgétaire de 0,7% en 2024, confirment que les deux pays engrangent les bénéfices de leurs efforts des dernières années pour assainir leurs comptes publics.
La dette publique espagnole, qui figure parmi les plus élevées de la zone euro, avait en effet atteint un pic de 124,2% en mars 2021, en raison des dépenses engagées pour soutenir l'économie face à la crise du Covid-19.
Elle a depuis fortement reflué et se situe bien en-deçà de celles de la Grèce (158,2%), de l'Italie (135,3%) et de la France, où la dette publique a atteint 3.305 milliards d'euros fin 2024, soit 113% du PIB.
L'amélioration des comptes publics espagnols a été obtenue alors que Pedro Sánchez gouverne depuis plus d'un an sur la base du budget 2023 faute d'avoir trouvé une majorité au Parlement pour un nouveau texte budgétaire.
Elle survient, en outre, alors que le pays fait l'objet de fortes pressions de la part de ses partenaires pour accroître ses dépenses militaires, actuellement de 1,28% du PIB, soit le plus faible ratio des pays de l'Otan.
Mercredi, M. Sánchez a assuré que l'Espagne allait augmenter ses investissements dans ce secteur, pour atteindre 2% de dépenses militaires au plus tard d'ici 2029.
Selon Maria Jesus Montero, cette hausse n'empêchera cependant pas l'Espagne d'atteindre ses objectifs budgétaires, le pays continuant à profiter d'une dynamique économique positive - avec 2,6% de croissance attendue en 2025.
D'après l'exécutif, le déficit public sera ainsi ramené à 2,5% du PIB cette année. La dette publique devrait elle atteindre 101,4%, l'objectif étant de la ramener sous la barre des 100% d'ici la fin de la législature en 2027.
I.Stoeckli--VB