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"On croule sous le travail" : journée de grève à la Société Générale
"Slawomir, ne pense pas qu'à ta tirelire": au siège de la Défense comme dans plusieurs villes de France, la banque Société Générale faisait face à un mouvement de grève mardi à l'appel des syndicats, pour la première fois depuis l'arrivée de son patron Slawomir Krupa en 2023.
Mécontents des négociations sur les salaires, l'ensemble des syndicats du groupe ont appelé à la grève, chose rare dans le secteur bancaire.
Une cinquantaine de salariés étaient réunis dans la matinée devant le siège de Société Générale à La Défense, près de Paris.
"Slawomir, ne pense pas qu'à ta tirelire": les manifestants ont placardé de part et d'autres de l'entrée du bâtiment des affiches visant le directeur général de la banque.
L'intersyndicale a lancé ce mouvement après l'échec des négociations annuelles obligatoires (NAO) fin 2024, qui a été "la goutte d'eau", explique à l'AFP Jean-Benoît Robitaillie, de la CFTC, mobilisé devant le siège.
Le syndicaliste dénonce "un dialogue social au point mort". "Alors que c'est la troisième année consécutive de suppressions d'emplois et que le groupe fait 4,2 milliards de bénéfices (bénéfice net pour l'année 2024, NDLR), ça ne passe pas du tout".
Pour la première fois depuis 2020, les représentants du personnel ont boycotté la dernière réunion sur les NAO et refusé de signer l'accord.
La direction étant "restée sourde à nos demandes", elle nous "contraint au rapport de force", indiquaient les syndicats (CFDT, CFTC, CGT et SNB CFE-CGC), dans leur appel le 6 mars.
Ils dénoncent la politique de rémunération du groupe, pas à la "hauteur des efforts engagés", et les "freins à la mobilité", ainsi que des "conditions de travail toujours détériorées" au fil des "plans de restructuration successifs".
La direction se dit de son côté attachée au dialogue avec ses partenaires sociaux. Malgré l'absence d'accord sur les NAO, elle "compte attribuer en 2025 une enveloppe représentant environ 3% de la masse salariale (...) au travers de différentes mesures collectives et individuelles", plus que le "niveau de l'inflation prévu" cette année.
Cela représenterait "près de 353 millions d'euros (..) redistribués aux salariés dans le cadre de l'actionnariat salarié et de la rémunération financière", précise l'entreprise.
- "Une pression terrible" -
Mais, outre les revendications salariales, "de nombreux salariés ne reconnaissent plus le groupe dans lequel ils ont travaillé" et "attendent d'être entendus, reconnus et associés aux transformations en cours", explique Jean-Benoît Robitaillie.
"La crainte dans l'avenir et la difficulté à se projeter gagne toutes les strates de l'entreprise, même au siège, et plus seulement dans les agences qui sont en première ligne", renchérit pour l'AFP Jean-Marc, salarié depuis 20 ans qui ne souhaite pas donner son nom et qui était également à La Défense.
La fusion en 2023 des deux réseaux historiques, Société Générale et Crédit du Nord, s'accompagne de 3.700 suppressions de postes en agences, toujours en cours, et d'environ 950 suppressions dans les fonctions centrales.
"On est face à un système pas très humain", regrette pour l'AFP une autre salariée présente devant le siège, passée par le Crédit du Nord puis la Société Générale, qui souhaite rester anonyme.
"Les agences sont en sous-effectif, comment on fait pour satisfaire les clients quand on croule sous le travail ?, s'interroge-t-elle. Ça entraîne une pression terrible et un mal-être pour les employés".
"On ne veut pas seulement remplir des objectifs mais aussi satisfaire les clients, et c'est de plus en plus difficile", insiste cette salariée.
Depuis son arrivée à la tête de la banque en mai 2023, Slawomir Krupa mène plusieurs chantiers de transformation, avec la vente des filiales jugées moins rentables et une chasse aux coûts à tous les étages, dont l'impact est particulièrement fort sur l'emploi.
Il a indiqué le 11 mars au quotidien britannique The Financial Times que "rien n'était sacré" dans son travail pour réduire les coûts dans le groupe.
I.Stoeckli--VB