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Karoline Leavitt, visage de l'offensive anti-médias de Trump
A 27 ans, elle est la plus jeune porte-parole jamais nommée à la Maison Blanche: Karoline Leavitt, qui incarne une "génération Z" résolument conservatrice, est aussi devenue le visage de l'attaque en règle de Donald Trump contre les médias traditionnels.
Lors de ses point-presse, cette native du New Hampshire, aux cheveux blonds sagement ondulés, donne toujours la parole en premier au représentant d'un "nouveau média" choisi par ses soins.
Souvent, la question alors posée lui permet de rebondir sans difficulté.
Le 31 janvier, un podcasteur, populaire dans les sphères trumpistes, lui avait demandé: les médias traditionnels "sont-ils déconnectés des Américains qui demandent des actes contre l'immigration illégale?"
La porte-parole, qui agrémente souvent ses tenues classiques d'une croix bien visible portée en pendentif, avait répondu en riant: "Les médias sont très certainement déconnectés."
Elle répond toutefois aussi avec une aisance incontestée, dans laquelle pointe même une certaine jubilation, aux questions plus rugueuses des représentants de grands journaux américains ou de chaînes de télévision connues.
- "La vérité" -
Dans une récente interview sur Fox News, où elle est régulièrement invitée, elle avait dit "savourer l'occasion de présenter la vérité et les faits" pendant ces briefings - elle ne s'astreint toutefois pas à l'exercice quotidiennement, comme le faisaient les porte-parole de l'ancien président Joe Biden.
"La vérité" et "les faits" sont deux mots dont la porte-parole use très souvent, d'une manière qui selon ses détracteurs évoque la "novlangue" employée par le régime autoritaire du chef d'oeuvre dystopique "1984", de George Orwell.
Karoline Leavitt a bien compris que le premier communicant de Donald Trump était... Donald Trump, qui enchaîne avec les journalistes les longs échanges impromptus.
Sa porte-parole se concentre donc sur l'attaque contre les médias traditionnels, émanations de ce "système" ou "marigot" que le milliardaire républicain dénonce à la moindre occasion.
Mardi, elle avait fait installer sur l'estrade de la salle de presse des écrans portant l'inscription "Victory" par-dessus une carte du Golfe du Mexique, que Donald Trump a renommé "Golfe d'Amérique" par décret.
Il s'agissait de célébrer une victoire d'étape judiciaire contre l'agence Associated Press, privée d'accès au Bureau ovale ou à l'avion présidentiel parce qu'elle refuse de se conformer à cette appellation.
La campagne de Donald Trump s'est beaucoup appuyée sur des personnalités des réseaux sociaux pour mobiliser un électorat jeune et masculin.
Le candidat républicain laissait la salle huer les journalistes présents à ses meetings, journalistes qu'il a qualifiés d'"ennemis du peuple".
Karoline Leavitt a provoqué un séisme mardi dans le petit monde des journalistes accrédités à la Maison Blanche, en annonçant que le "pool", groupe restreint de reporters ayant un accès privilégié au président, serait désormais constitué par l'exécutif américain lui-même.
"Nous rendons le pouvoir au peuple", a lancé la porte-parole.
- ASMR -
Jusqu'ici, l'admission dans ce "pool", dont l'AFP fait partie, était décidée par la WHCA, l'Association des correspondants à la Maison Blanche, composée de journalistes.
La jeune porte-parole supervise également la communication agressive de la Maison Blanche sur le réseau social X, exploitant tous les codes d'internet.
Le compte officiel de l'exécutif américain a par exemple diffusé une vidéo titrée "ASMR" célébrant des opérations d'expulsion de migrants sans papiers.
L'acronyme ("Autonomous Sensory Meridian Response") désigne des contenus censés provoquer un état de relaxation via des stimulations auditives ou visuelles. Le contenu, en l'occurrence, ce sont des images d'hommes menottés et entravés ainsi que de policiers, avec des sons de chaînes ou de réacteurs d'avion.
Sur Instagram, la porte-parole, devenue mère pendant la campagne, partage des photos de son bébé.
La loyauté indéfectible de Karoline Leavitt - principal critère de recrutement dans la nouvelle administration Trump - ne date pas d'hier.
Etudiante à l'université de Saint Anselm (New Hampshire, nord-est), elle avait envoyé en septembre 2017 une lettre au journal de l'établissement pour s'indigner qu'un professeur ait critiqué Donald Trump en classe.
Elle y déplorait que le corps enseignant "diffuse ses convictions et opinions (progressistes) pendant les cours".
T.Suter--VB