
-
USA: le ministre de la Défense impliqué dans une autre faille de sécurité
-
Macron attendu lundi à Mayotte toujours meurtrie par le cyclone Chido
-
"A l'instinct": les 100 jours d'un Trump sans garde-fou
-
Au Canada, le Premier ministre Mark Carney toujours en tête, à une semaine d'un vote décisif
-
Immigration: le président du Salvador propose un échange de prisonniers au Venezuela
-
L1: Lors d'un derby houleux, Saint-Etienne s'offre Lyon et de l'oxygène
-
Espagne: Federico Valverde maintient le Real en vie en Liga
-
L1: un arbitre touché par un projectile, Saint-Etienne - OL interrompu 45 minutes
-
L'Ukraine et la Russie s'accusent de violer la trêve, Trump espère un accord
-
Allemagne: Leverkusen dit presque adieu au titre
-
F1: coup double pour Piastri en Arabie saoudite
-
Italie: l'Inter craque à Bologne et relance Naples dans la course au titre
-
Angleterre: Arsenal à fond, le sacre de Liverpool retardé
-
Les soldats ukrainiens sur le front célèbrent Pâques malgré les explosions qui ponctuent la trêve
-
ATP 500 de Barcelone: Alcaraz, diminué, battu par Rune à un mois de Roland-Garros
-
Coupes américaines: l'OMS alerte sur les conséquences dans les zones de conflit
-
La guerre high-tech d'Israël à Gaza
-
Amstel: Skjelmose vainqueur "irréel" d'un combat titanesque avec Pogacar et Evenepoel
-
Angleterre: Arsenal à fond, Chelsea à réaction
-
En Afrique du Sud, fouler les grottes du "berceau de l'humanité"
-
Yémen: les médias houthis font état d'au moins deux morts dans des bombardements américains
-
Amstel: Skjelmose émerge d'un combat de titans face à Pogacar et Evenepoel
-
Les Ukrainiens sceptiques quant à la trêve de Pâques promise par Poutine
-
24 Heures motos: la Yamaha N.7 victorieuse au Mans au bout du suspens et du chaos
-
Droits de douane: les prix d'Airbus et Boeing en zone de turbulences
-
Clap de fin pour "Andor", la série Star Wars préférée des critiques
-
Tennis: Zverev s'offre un 24e titre sur le circuit à Munich pour son anniversaire
-
Israël: l'ecstasy, amortisseur des traumatismes du 7-Octobre?
-
Les États-Unis risquent de céder le marché des puces à la Chine, selon des analystes
-
Malgré la fatigue, le pape s'offre un bain de foule pour Pâques
-
Cambodge: à Sihanoukville, l'afflux de capitaux chinois encourage l'apprentissage du mandarin
-
Le négociateur en chef qatari se dit "frustré" par le cours de la médiation pour une trêve à Gaza
-
L'Ukraine et la Russie s'accusent de poursuivre les attaques malgré la trêve de Pâques
-
Yémen: les médias houthis font état d'au moins deux morts dans des bombardements américains sur Sanaa
-
24 Heures motos: un duel entre Kawasaki et Yamaha pour animer les trois dernières heures
-
Le réacteur nucléaire EPR de Flamanville reconnecté au réseau électrique
-
Russie: un centre de rééducation pour soldats blessés fait le plein
-
Basket/Euroligue: TJ Shorts toujours plus haut
-
Dans la ville soudanaise d'El-Facher, soigner les blessés avec les moyens du bord
-
Le jour de ses 70 ans, un astronaute américain de retour sur Terre avec deux cosmonautes russes
-
Chikungunya à La Réunion: le directeur du CHU veut des renforts
-
L'influence française disputée dans l'océan Indien
-
Ukraine: Zelensky dénonce la poursuite des attaques malgré la trêve de Poutine
-
24 Heures motos: Kawasaki conforte sa première place au Mans
-
Le pape attendu pour Pâques malgré l'incertitude autour de sa santé
-
Des milliers d'Américains dans la rue contre Trump
-
Ligue 1: L'OM passe ses nerfs sur Montpellier
-
24 Heures motos: Kawasaki passe en tête, la valse des chutes continue
-
Top 14: La Rochelle renoue avec la victoire, Perpignan lâche Vannes
-
Le Hamas affirme que le sort d'un otage à Gaza reste inconnu

Vers la scission de l'empire Vivendi: l'heure du vote des actionnaires
Feu vert nécessaire avant grosse opération: les actionnaires de Vivendi doivent approuver lundi le projet de scission en quatre entités du géant français des médias et de l'édition, contrôlé par le milliardaire Vincent Bolloré qui garde la main.
La réunion clé se tient à partir de 15H00 (14h00 GMT) à Paris, au théâtre des Folies Bergère, où trois résolutions seront mises au vote. Elles concernent respectivement les sociétés Canal+, Havas et Louis Hachette Group, qui ont vocation à devenir indépendantes de Vivendi.
Canal+ vient d'envoyer des signaux au marché. Le groupe a annoncé jeudi le retrait, à partir de juin 2025, de ses quatre chaînes payantes de la TNT (Canal+, Canal+ Cinéma, Canal+ Sport, Planète), manière d'alléger ses coûts. Vendredi, il a ajouté la suppression de 250 postes, dont 150 en lien avec l'arrêt de sa chaîne C8 sur la TNT le 28 février, d'après l'intersyndicale.
L'AG n'est pas une simple formalité: les deux premières résolutions doivent recueillir les deux tiers des voix, la troisième une majorité simple.
L'étape suivante est, à partir du 16 décembre, la cotation de Canal+ à la Bourse de Londres, celle d'Havas (communication) à Amsterdam et celle de Louis Hachette Group à Paris sur le marché Euronext Growth, régulé mais non réglementé.
Avec une participation de 66,5% dans Lagardère SA et 100% de Prisma Media, Louis Hachette Group couvre édition (Hachette Livre, numéro un français), distribution (Relay) et certains médias (Europe 1, JDD, Voici, Géo...).
Le très conservateur Vincent Bolloré a pris la tête de Vivendi à partir de 2014. La holding restera en Bourse à Paris, elle continuera de développer l'éditeur de jeux vidéos Gameloft qu'elle détient à 100% et de gérer diverses participations minoritaires (Universal Music Group, Banijay, TIM, Prisa...).
Concrètement, "si vous avez une action Vivendi, vous recevrez une action Canal+, une action Havas et une action Louis Hachette Group, et vous garderez votre action Vivendi", est-il expliqué aux actionnaires.
"Le cours de Vivendi s'ajusterait", précise le groupe, valorisé près de 8,9 milliards d'euros et qui comptait fin 2023 quelque 73.000 employés.
- "Libérer le potentiel" -
Sa direction se montre confiante quant au verdict de l'AG: "les deux principales agences en conseil de vote, ISS et Glass Lewis, très majoritairement suivies par les actionnaires, leur ont recommandé d'approuver ce projet".
But de l'opération? "Libérer pleinement le potentiel de développement de l'ensemble de ses activités", comme l'affirmait Vivendi en décembre 2023 lors de son annonce.
Car, depuis qu'il s'est scindé d'Universal Music Group en 2021, Vivendi dit subir une "décote de conglomérat très élevée", de près de 45%. Autrement dit, le tout vaut moins que la somme des parties du mastodonte français.
Le groupe Bolloré, détenant actuellement 29,9% de Vivendi, restera "un actionnaire de référence dans les quatre sociétés", qui "permettra de passer d'un modus operandi de +fratrie+ aujourd'hui, à une forme de +cousinade+ entre entités demain", comme l'a déclaré fin octobre aux Echos le président du directoire de Vivendi, Arnaud de Puyfontaine.
Mais le projet fait bondir certains petits actionnaires. Le fonds activiste CIAM, qui détient 0,025% du capital, a lancé des actions tous azimuts pour bloquer cette scission.
Saisi en référé, le tribunal de commerce de Paris a refusé sa demande de report de l'assemblée générale et doit se prononcer au fond sur la validité du projet. En outre, CIAM conteste devant la cour d'appel de Paris un avis de l'Autorité des marchés financiers.
Selon le fonds, les "places étrangères ou moins réglementées" permettront à Vincent Bolloré d'augmenter à l'avenir ses participations et donc de renforcer son "contrôle sur Canal+, Havas et Louis Hachette Group, sans avoir à lancer d'offre publique" d'achat, tout en vidant "Vivendi de ses actifs essentiels".
Sous le seuil réglementaire de 30%, Vincent Bolloré n'a jamais été contraint de lancer une offre obligatoire sur Vivendi.
Autres trouble-fête; la campagne "Désarmer Bolloré". Des organisations et personnalités vont se mobiliser lundi à midi près de l'AG pour "dénoncer publiquement l'omnipotence financière et médiatique du groupe Bolloré et son rôle dans l'extrême droitisation de la société française".
Vincent Bolloré récuse promouvoir une telle "idéologie".
R.Kloeti--VB