-
Guterres acte la fin de la mission de l'ONU en Irak
-
Le Vélodrome "axe fondamental de développement" de l'OM, pour son DG
-
Ski: Meillard retrouve la victoire, triplé suisse à Val d'Isère
-
Foot: Salah réintégré dans l'équipe de Liverpool, comme remplaçant
-
"C'est comme au ski!": le premier téléphérique urbain d'Île-de-France a pris son envol
-
Biathlon: Eric Perrot remporte la poursuite de Hochfilzen
-
Descente de St-Moritz: nouveau podium pour Vonn, 2e derrière l'Allemande Aicher
-
Indonésie: le bilan des inondations dépasse les 1.000 morts
-
Dermatose: la colère des agriculteurs ne retombe pas, la vaccination s'élargit
-
Ukraine: Trump envoie Steve Witkoff rencontrer Zelensky et les Européens
-
Inde: la venue de Lionel Messi sème le chaos à Calcutta
-
Au Chili, la peur du crime porte l'extrême droite aux portes de la présidence
-
Pourquoi la perspective d'une entrée en Bourse de SpaceX fait tant parler
-
Sur les points de deal à Marseille, des ados traités comme des "esclaves modernes"
-
Pour les sommelières, un verre à moitié plein
-
Sept téléphériques urbains en France
-
Athlétisme: aux championnats d'Europe de cross, Gressier veut gagner sa compétition préférée
-
Foot: La Beaujoire, Groupama Stadium, cap sur les grands stades pour les équipes féminines
-
NBA: 48 points pour Mitchell, Embiid reverdit
-
Ukraine: Trump envoie son émissaire Witkoff rencontrer Zelensky et les Européens
-
Les hostilités entre la Thaïlande et le Cambodge continuent, malgré la médiation de Trump
-
Coupe NBA: la fièvre du retour au jeu pour Wembanyama à Las Vegas
-
Inauguration du premier téléphérique urbain en Ile-de-France
-
Le Cambodge accuse la Thaïlande de nouveaux bombardements malgré l'appel de Trump
-
L1: Nantes sombre à Angers et se retrouve relégable à la trêve
-
Wall Street clôture dans le rouge, s'inquiète de la tech
-
Charles III annonce la "bonne nouvelle" d'un allègement de son traitement contre le cancer
-
En Europe, des politiques d'immigration plus sélectives et des frontières moins poreuses
-
La dermatose nodulaire contagieuse, fléau de l'élevage bovin
-
Des élus américains publient de nouvelles photos liées à Jeffrey Epstein
-
Washington poursuit ses vols militaires au plus près du Venezuela
-
Meurtre d'un patron d'assurance américain: retour sur une arrestation bâclée
-
Meurtre en direct sur les réseaux sociaux: six hommes mis en examen
-
Gaza: 16 morts après des pluies torrentielles, selon la Défense civile
-
Crimes en RDC: réclusion à perpétuité requise contre l'ex-rebelle congolais Lumbala
-
"Ne les utilisez pas": les cabines de bronzage triplent le risque de mélanome
-
Mondial de hand: les Bleues de nouveau stoppées aux portes de la finale
-
Foot: Salah dans le groupe de Liverpool pour affronter Brighton
-
RDC: les Etats-Unis s'en prennent au Rwanda, l'ONU craint un "embrasement régional"
-
Face à la progression de la grippe, des SMS de l'Assurance maladie pour inciter à la vaccination
-
L'Ukraine dans l'UE en 2027? Une perspective improbable
-
"Des chiffres et des lettres": les ex-présentateurs gagnent aux prud'hommes
-
L'Iran libère une femme accusée d'avoir tué son mari violent
-
Le Sénégal suspend toute extradition vers la France, accuse Paris de ne pas coopérer
-
Nouvelle augmentation du prix des cigarettes au 1er janvier 2026
-
Taylor Swift en larmes dans un documentaire en évoquant une attaque meurtrière en Angleterre
-
Gaza: 13 morts après des pluies torrentielles, selon la Défense civile
-
La Lituanie commande 30 canons Caesar supplémentaires au franco-allemand KNDS
-
Berlin confirme la venue de Zelensky et de dirigeants européens lundi
-
Le chat du Premier ministre belge se fait un nom, comme Larry à Downing Street
Tim Burton, l'âme gothique de Hollywood
Tim Burton est comme ses films, il ne vieillit pas: le réalisateur, qui présente en avant-première à Venise "Beetlejuice Beetlejuice", s'est imposé dans le cinéma avec son univers sans pareil, gothique, bizarre et toujours tendre.
De "Edward aux mains d'argent" (1990) à "Charlie et la chocolaterie" (2005), ses films sont des classiques instantanés, qui se voient et se revoient de génération en génération sans rien perdre de leur magie noire.
Un goût pour le sombre et les monstres que cet anticonformiste rattrapé par le succès cultive depuis son enfance, passée dans l'ombre de l'usine à rêve, à Burbank, banlieue pavillonnaire de Los Angeles qui abrite le siège de grands studios dont Disney.
"Les films fantastiques et les films d'horreur que j'ai vus dans mes jeunes années ont été mon sanctuaire, mon refuge", confiait en 2022 le réalisateur, cheveux en bataille, à Lyon, où lui était remis le prestigieux Prix Lumière.
Enfant solitaire, sauvé par le dessin, Tim Burton raconte s'être toujours senti à part. L'un de ces "weirdos", ces gens que les autres considèrent comme "bizarres".
"J'aimais tout ce qui était un peu différent, étrange. Je ne correspondais pas aux catégories classiques", poursuit celui qui a souvent mis en scène les banlieues américaines trop parfaites.
Quelques décennies plus tard, l'homme reste assez taiseux, préférant créer qu'expliquer son monde peuplé de squelettes, de fantômes et de cavaliers sans tête. "Je préfère que mon travail parle de lui-même. (...) J'aimerais conserver une part de mystère", confiait-il encore à Lyon.
- En marge -
Adepte du "stop motion", une technique d'animation image par image, Tim Burton intègre Disney grâce à une bourse et y use ses premiers crayons. Il est l'une des petites mains qui travaille sur le dessin animé "Rox et Rouky" (1981).
Mais l'excentrique se trouve vite à l'étroit dans les couloirs de la firme aux grandes oreilles, qu'il quitte.
Car il n'aime rien tant que le bricolage, le fait main, l'imparfait, dont le charme se ressent dans "Beetlejuice" (1988), conte gothique où mourir semble une vaste blague et qui veut croire à la coexistence pacifique des fantômes et des humains.
Premier tournant un an plus tard avec "Batman", dans lequel il embarque à nouveau Michael Keaton et ouvre une nouvelle ère aux super-héros, en s'appropriant le genre et brisant le mythe du personnage lisse et parfait.
Ses autres acteurs fétiches seront Helena Bonham Carter (son ex-compagne, avec qui il a eu deux enfants) ou Johnny Depp, découvert dans "Edward aux mains d'argent", anti-conte de fées dans lequel Edward, créature aux ciseaux à la place des mains, détruit ce qu'il touche.
Le duo Burton-Depp se reformera pour sept autres films, dont "Charlie et la chocolaterie", où le comédien développe la part de noirceur du chocolatier Willy Wonka, personnage créé par Roald Dahl, "Sleepy Hollow" ou "Ed Wood", ode au cinéma de série B.
Le cinéaste s'est aussi échappé du côté de la comédie science-fiction avec "Mars Attacks !", pastiche délirant et acide du rêve américain.
Avec son univers à mille lieux des contes de fées, Tim Burton travaillera pourtant à nouveau pour Disney, avec les adaptations en prise de vues réelles de "Alice au pays des merveilles" et "Dumbo" ou pour "L’Étrange Noël de Monsieur Jack", conte gothique de Noël qui porte sa patte même s'il ne l'a pas réalisé lui-même, pris par son deuxième "Batman".
Son univers ne semble pas prendre une ride: les plus jeunes se sont rués l'an dernier sur sa série "Mercredi", produite pour Netflix et inspirée de la famille Addams, propulsée par la jeune star Jenna Ortega.
A 21 ans, elle a aussi rejoint ce nouveau "Beetlejuice", une suite que Tim Burton fut longtemps réticent à envisager et qui s'annonce comme un retour aux sources.
Le film répond à "un besoin de qualité artisanale", a confié le réalisateur, qui retrouve Keaton, Winona Ryder et Catherine O'Hara, à Entertainment Weekly. Comme la jeune Lydia du long métrage original, la vie "suit son propre chemin, on passe d'ado cool à adulte ennuyeux. Puis on repart en arrière".
K.Sutter--VB