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La Birmanie a observé une minute de silence pour les plus de 2.000 morts du séisme
La Birmanie a respecté mardi une minute de silence pour les victimes du séisme qui a tué plus de 2.000 personnes et ravagé quantité de bâtiments et d'infrastructures dans un pays laissé exsangue par un conflit civil.
Dans le pays, les sirènes ont retenti à 12 heures 51 min et 02 secondes (06H21 GMT), à l'heure précise où la secousse d'amplitude 7,7 s'est produite vendredi, afin de marquer le début du recueillement, ont constaté des journalistes de l'AFP.
La chaîne de télévision nationale a interrompu ses programmes, pour diffuser des images du drapeau en berne à différents endroits, sur un fond de musique sobre. La période de deuil national s'étend jusqu'au 6 avril, a annoncé lundi la junte.
Devant ce qu'il reste d'un complexe d'appartements de Mandalay, l'un des sites les plus sinistrés de la ville, des secouristes se sont alignés, les mains derrière le dos, en mémoire des victimes.
Quatre jours après la plus violente secousse jamais enregistrée dans le pays depuis des décennies, de nombreux Birmans campent encore en plein air, alors que des répliques continues entretiennent la peur de nouvelles destructions.
La guerre civile, qui a mis à genoux les infrastructures vitales, et fracturé le pays où sont actifs des dizaines de groupes armés de minorités ethniques et d'opposants politiques, complique aussi la collecte d'informations.
Plus de 1.000 secouristes étrangers sont arrivés en Birmanie dans le cadre de la mobilisation internationale pour épauler des services locaux sous-équipés face à une telle crise. Les opérations de sauvetage ont permis d'extraire vivants des décombres environ 650 personnes, selon un média de la junte.
Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé lundi le décès de deux de ses ressortissants, et trois Chinois ont aussi été tués dans le séisme, a rapporté Chine nouvelle.
Quelque 500 musulmans ont aussi trouvé la mort dans des mosquées en pleine prière du vendredi, a indiqué le Global New Light of Myanmar, le journal affilié aux généraux.
Proche de l'épicentre, la ville de Mandalay, où résident plus de 1,7 million d'habitants, a subi les pires destructions, de nombreux immeubles résidentiels étant réduits à l'état de ruines.
Des centaines d'habitants ont passé une quatrième nuit dehors, certains s'étant éloignés à dessein des édifices de peur que les répliques ressenties depuis vendredi ne provoquent de nouveaux dégâts.
"Je ne me sens pas en sécurité", a déclaré à l'AFP l'un d'eux, Soe Tint, un horloger de 71 ans. "On a beaucoup de difficultés, comme l'accès à l'eau, à l'électricité, ou les toilettes. (...) Personne ne sait combien de temps ça va durer."
- Patients sur le parking -
Dans une pagode meurtrie par l'effondrement partiel d'un bâtiment abritant des dizaines de moines en train de passer un examen, un secouriste indien témoigne de l'odeur "très forte" des corps en décomposition sous les débris.
Plus de quatre jours après le séisme, "il ne peut pas y avoir de survivant", estime un responsable des pompiers birmans.
A la périphérie de Mandalay, un crématorium a reçu des centaines de corps, et beaucoup d'autres sont attendus à mesure que les victimes sont extraites des décombres.
Le conflit civil qui dure depuis le coup d'État du 1er février 2021 contre le gouvernement élu d'Aung San Suu Kyi a décimé le système de santé. La situation était déjà alarmante avant le séisme, les combats ayant déplacé plus de 3,5 millions de personnes vulnérables, d'après les Nations unies.
La junte a assuré qu'elle faisait de son mieux, mais ces derniers jours, des informations ont fait état de nouvelles frappes aériennes contre ses adversaires.
- Dizaines de disparus à Bangkok -
L'envoyée spéciale des Nations unies pour la Birmanie, Julie Bishop, a appelé lundi toutes les parties à cesser les hostilités, et à donner la priorité aux opérations d'aide aux civils.
Le chef de la junte, Min Aung Hlaing, a lancé vendredi un appel au secours auprès de la communauté internationale, une démarche rarissime pour un haut gradé birman, qui illustre l'ampleur de la catastrophe.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé dimanche le séisme au plus haut degré de ses urgences, pendant que la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé un appel pour récolter plus de 100 millions de dollars.
La Chine, la Russie et l'Inde ont envoyé des équipes, alors que les Etats-Unis ont annoncé lundi le déploiement d'"experts humanitaires".
Il fera encore très chaud mardi à Mandalay, où les températures devraient avoisinner les 40 degrés.
A près de 1.000 kilomètres de l'épicentre, à Bangkok, des secours continuent de chercher des survivants dans les décombres de la tour en construction de 30 étages qui s'est effondrée. Quelque 20 personnes ont trouvé la mort dans la capitale thaïlandaise, selon un bilan datant de mardi, mais des dizaines d'autres sont toujours portées disparues.
A.Kunz--VB