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Grève inédite à l'OFB: "participation historique" face aux tensions avec le monde agricole et politique
Les agents de l'Office français de la biodiversité (OFB), dont l'action est remise en cause par des responsables politiques et syndicats agricoles, ont manifesté vendredi lors d'un mouvement de protestation inédit, pour exprimer leur "mal-être" et réclamer davantage de soutien des pouvoirs publics.
L'appel national à la grève a été très suivi, avec "plus de 62%" de participation au niveau des services en métropole et Outre-mer, a indiqué vendredi la direction de l'organisme public.
"C’est un taux historique, jamais atteint depuis la création des différents établissements constitutifs de l'OFB" en 1972, a-t-elle ajouté.
Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs départements. Ainsi à Aix-en Provence, une trentaine d'agents se sont rassemblés vendredi matin, en tenue de travail devant la sous-préfecture, avec des pancartes affichant: "Attaquer le droit et la police de l’environnement nuit gravement à la santé !"
"Ce rassemblement, il signifie un ras-le-bol des agents de l'OFB qui ont été récemment lâchés en rase campagne par le Premier ministre (...) alors qu'en fait les agents ne font que respecter les textes en place et faire leur métier de fonctionnaire", a témoigné auprès de l’AFP Stéphane Plessis, représentant du syndicat national de l'environnement FSU.
A Pau, ils étaient une cinquantaine, venus des Pyrénées-Atlantiques mais aussi du Lot-et-Garonne, des Landes, de Gironde ou des Hautes-Pyrénées, venus pour protester contre le "désaveu de nos gouvernants", avant d'être reçus par la préfecture.
"Ca fait plus d'un an et demi qu'on subit les menaces, les invectives et les dégradations. (...) On reçoit carrément des menaces de mort", a relaté auprès de l'AFP Pierre-Alex Morel, représentant du syndicat SNAPE-FO.
Dans les Alpes de Haute-Provence et les Hautes Alpes, Jean-Michel Foissy, technicien de l'environnement à l’OFB et représentant syndical CGT, fait aussi état d'"agressions" de la part des agriculteurs, avec "des tas de fumiers qui sont déversés sur des véhicules, des portes qui sont murées à l'entrée de nos bureaux".
Depuis la mi-janvier, les inspecteurs de l'OFB, chargés de faire respecter les règles en matière d'usage des pesticides, d'arrachage de haies ou de respect des arrêtés sécheresse, mais aussi de contrôler les chasseurs, de lutter contre le braconnage ou le trafic d'espèces protégées, ont déjà engagé leur droit de retrait sur leurs missions de police dans les exploitations agricoles, ne s'y sentant plus en sécurité. Un mouvement très largement suivi, par 67% à 100% des agents sur plus des trois quarts du pays, selon l'intersyndicale.
- Port d'arme discret -
Au cœur de la polémique, la question de l'armement des agents de l'OFB est l'une des principales récriminations du monde agricole, qui juge les contrôles trop pressants et intimidants. Une circulaire ministérielle signée en décembre prévoit que les agents doivent désormais avoir un "port d'arme discret" lors de leurs passages dans les exploitations.
Mais pour les syndicats de l'OFB, cette mesure "présente un danger pour les agents (...) et est en fait inapplicable". L'une de leurs revendications est qu'elle soit "annulée".
Ils réclament également de "protéger désormais les implantations et les personnels de l’OFB contre toute agression ou attaque, quel que soit le syndicat agricole qui en est à l’initiative".
Selon une "mission flash interministérielle" consultée par l'AFP, "près de 70 implantations" de l'OFB ont été la cible d'"exactions" en 2024.
L'intersyndicale réclame également de "sanctuariser les effectifs de l'OFB" (plus de 3.000 agents dont 1.700 sur le terrain) et de revenir sur "la baisse drastique envisagée du budget de l’OFB", ainsi qu'une lettre du Premier ministre à tous les agents "exprimant son soutien ferme".
François Bayrou avait qualifié d'"humiliation" et de "faute" certaines inspections d'agents de l'OFB, "une arme à la ceinture dans une ferme déjà mise à cran par la crise".
Selon M. Morel, cela n'a fait que "raviver les braises. (...) Il nous a mis une cible dans le dos".
M.Schneider--VB