
-
Gymnastique: Biles "pas sûre" de poursuivre jusqu'aux Jeux de Los Angeles
-
Prix Laureus du sport: Duplantis, Biles et Lamine Yamal récompensés
-
Pour la recherche en ligne et l'IA, les Etats-Unis réclament le démantèlement de Google
-
La Russie reprend ses frappes en Ukraine, Zelensky attend une "réponse claire" de Moscou sur une trêve
-
Le pape est mort d'un AVC à 88 ans, suscitant une émotion planétaire
-
A Buenos Aires, larmes et prières d'Argentins pour un pape pas comme les autres, le leur
-
Trump prend la défense du chef du Pentagone, accusé d'une nouvelle faille de sécurité
-
USA: la chaîne de pharmacies Walgreens paie de nouveau pour la crise des opiacés
-
La mort du pape François déclenche une vague d'émotion à travers le monde
-
Marathon: les Kényans sans rivaux à Boston
-
"Il nous donnait de l'espoir": les chrétiens de Gaza pleurent la mort du pape
-
Accusé d'une nouvelle faille de sécurité, le ministre américain de la Défense dément
-
Le Premier ministre indien a reçu le vice-président américain pour parler de commerce
-
Wall Street: les indices S&P 500 et Dow Jones reculent de plus de 2%, le Nasdaq sous les 3%
-
Ligue 1: une pièce qui pourrait coûter cher à Saint-Etienne
-
Wall Street: les indices S&P 500 et Dow Jones reculent de plus de 2%
-
La mort du pape à 88 ans crée une vague d'émotion à travers le monde
-
Wall Street ouvre en nette baisse, sous pression face aux incertitudes économiques
-
Tennis: huit ans après Roland-Garros, Ostapenko gagne à nouveau sur terre à Stuttgart
-
Dans l'aube de Buenos Aires, larmes et prières d'Argentins "orphelins" de leur pape
-
Wall Street ouvre en baisse, sous pression face aux incertitudes économiques
-
Le pape François meurt à 88 ans au lendemain de Pâques
-
Automobile: CATL va lancer une batterie au sodium pour voitures électriques
-
Une page se tourne au Forum économique mondial avec la démission du fondateur
-
Mort du pape François à 88 ans au lendemain de Pâques
-
Sur la place Saint-Pierre, stupeur et recueillement: "Un grand pape est parti"
-
François, un pape réformiste à l'écoute des laissés-pour-compte
-
DHL suspend les envois aux Etats-Unis de certains colis d'une valeur de plus de 800 euros
-
La Russie reprend ses frappes en Ukraine après la trêve pascale
-
Le football, la passion de coeur du pape François
-
La neige au plus bas dans l'Himalaya, deux milliards de personnes menacées (rapport)
-
Le pape François est mort à 88 ans
-
Trump a levé un montant record de 239 millions de dollars pour son investiture de 2025
-
Macron à Mayotte pour donner "un coup d'accélérateur" à la reconstruction
-
Entre gags et coups de pub, le projet de stade du PSG suscite les convoitises
-
NBA: Gilgeous-Alexander, Jokic et Antetokounmpo finalistes pour le trophée MVP
-
Sur le Rhône, à la recherche de microplastiques qui se fondent dans le vivant
-
Play-offs NBA: OKC, Boston, Cleveland et Golden State démarrent parfaitement
-
Emmanuel Macron à Mayotte, toujours meurtri par le cyclone Chido
-
Guerre commerciale: Pékin s'agace des pays négociant avec Washington
-
USA: le ministre de la Défense impliqué dans une autre faille de sécurité
-
Macron attendu lundi à Mayotte toujours meurtrie par le cyclone Chido
-
"A l'instinct": les 100 jours d'un Trump sans garde-fou
-
Au Canada, le Premier ministre Mark Carney toujours en tête, à une semaine d'un vote décisif
-
Immigration: le président du Salvador propose un échange de prisonniers au Venezuela
-
L1: Lors d'un derby houleux, Saint-Etienne s'offre Lyon et de l'oxygène
-
Espagne: Federico Valverde maintient le Real en vie en Liga
-
L1: un arbitre touché par un projectile, Saint-Etienne - OL interrompu 45 minutes
-
L'Ukraine et la Russie s'accusent de violer la trêve, Trump espère un accord
-
Allemagne: Leverkusen dit presque adieu au titre

"Notre liberté nous manque": les lamentations des Afghanes privées d'école
"L'Afghanistan est devenu une prison pour nous": comme toutes les filles de leur âge, Malahat, Adeeba et Nargis n'aiment rien d'autre que d'aller à l'école et de jouer avec leurs copines.
Mercredi, comme des milliers d'adolescentes dans le pays, elles étaient heureuses de pouvoir enfin retourner étudier en classe et retrouver camarades et professeures.
"L'Afghanistan est devenu une prison pour nous", lâche Malahat Haidari, du haut de ses 11 ans, au lendemain d'avoir dû quitter sur le champ son école pour filles Al Fatah, à Kaboul.
"J'ai beaucoup pleuré", ajoute l'adolescente en essuyant des larmes, interrogée par l'AFP dans sa maison familiale d'un quartier huppé de la capitale.
"Nous sommes traitées comme des criminelles simplement parce que nous sommes des filles. Voilà pourquoi ils nous ont renvoyées de l'école", explique-elle.
Avec cette décision, les talibans renforcent les inquiétudes des observateurs qui craignent que les nouveaux maîtres du pays n'interdisent à nouveau l'école pour les filles, comme ils l'avaient fait lors de leur premier règne, de 1996 à 2001.
Cette rentrée dans le secondaire suivait celle des garçons, ainsi que des filles mais uniquement dans le primaire, qui avaient eux été autorisés à reprendre les cours, deux mois après la prise de Kaboul en août dernier par les fondamentalistes islamistes.
Aucune explication claire n'a été donnée par le gouvernement à sa volte-face.
Mais, selon des informations qui ont filtré après une réunion secrète, mardi soir, de hauts dirigeants talibans dans leur fief de Kandahar (Sud), les raisons iraient de la nécessité d'avoir des uniformes standardisés, au rejet pur et simple du besoin d'éducation pour les adolescentes.
Le ministère répète que les écoles vont bien rouvrir, mais uniquement quand de nouvelles directives seront définies.
"Jusqu'à hier, non seulement moi, mais tous ceux à qui vous auriez posé la question croyaient qu'ils (NDLR les talibans) avaient changé", relève Adeeba, 13 ans, la sœur de Malahat.
"Quand ils ont renvoyé tout le monde à la maison, nous avons compris que ces talibans étaient les mêmes qu'il y a 25 ans", abonde Malahat.
"Notre liberté nous manque. Nos camarades de classe et nos professeurs nous manquent", ajoute Adeeba.
Issues d'une famille aisée, avec des parents instruits, les soeurs ont toujours été encouragés à étudier.
- "Peur" des femmes instruites -
A l'autre bout de la ville, Nargis Jafri, 14 ans, dont la famille appartient à la communauté minoritaire chiite hazara, estime que les talibans se sentent menacés par les femmes instruites.
"Ils croient que si nous étudions, nous allons acquérir des connaissances et nous battre contre eux", dit-elle à l'AFP.
"Ils ont peur de ça", lâche-t-elle en retenant ses larmes, assise à un bureau devant ses livres étalés, dans la maison familiale.
Elève du lycée Marafat à Kaboul, elle trouve aussi particulièrement injuste de voir des garçons de son âge aller à l'école alors qu'elle est obligée de rester à la maison.
"C'est vraiment dur", dit-elle.
Elle est maintenant hantée par les histoires relatées par sa mère, Hamida, sous le premier règne des talibans.
"Avant, je me sentais bizarre quand elle nous racontait comment elle portait une burqa ou un tchador, ou comment une femme n'était pas autorisée à sortir sans être accompagnée d'un homme" de son entourage, explique-t-elle.
"Tout cela me revient maintenant à l'esprit", dit l'adolescente.
En sept mois de gouvernance depuis l'été dernier, les talibans ont imposé une multitude de restrictions aux femmes. Elles sont exclues de nombreux emplois publics, contrôlées sur la façon de s'habiller et interdites de voyager seules en dehors de leur ville.
Les islamistes ont aussi arrêté et détenu plusieurs militantes qui avaient manifesté pour les droits des femmes.
Hamida avait 10 ans quand elle a été obligée de quitter l'école. Elle s'inquiète désormais pour l'avenir de sa fille.
"Les rêves qu'elle a dans son cœur vont être brisés", se désole-t-elle.
J.Horn--BTB