
-
L1: Lors d'un derby houleux, Saint-Etienne s'offre Lyon et de l'oxygène
-
Espagne: Federico Valverde maintient le Real en vie en Liga
-
L1: un arbitre touché par un projectile, Saint-Etienne - OL interrompu 45 minutes
-
L'Ukraine et la Russie s'accusent de violer la trêve, Trump espère un accord
-
Allemagne: Leverkusen dit presque adieu au titre
-
F1: coup double pour Piastri en Arabie saoudite
-
Italie: l'Inter craque à Bologne et relance Naples dans la course au titre
-
Angleterre: Arsenal à fond, le sacre de Liverpool retardé
-
Les soldats ukrainiens sur le front célèbrent Pâques malgré les explosions qui ponctuent la trêve
-
ATP 500 de Barcelone: Alcaraz, diminué, battu par Rune à un mois de Roland-Garros
-
Coupes américaines: l'OMS alerte sur les conséquences dans les zones de conflit
-
La guerre high-tech d'Israël à Gaza
-
Amstel: Skjelmose vainqueur "irréel" d'un combat titanesque avec Pogacar et Evenepoel
-
Angleterre: Arsenal à fond, Chelsea à réaction
-
En Afrique du Sud, fouler les grottes du "berceau de l'humanité"
-
Yémen: les médias houthis font état d'au moins deux morts dans des bombardements américains
-
Amstel: Skjelmose émerge d'un combat de titans face à Pogacar et Evenepoel
-
Les Ukrainiens sceptiques quant à la trêve de Pâques promise par Poutine
-
24 Heures motos: la Yamaha N.7 victorieuse au Mans au bout du suspens et du chaos
-
Droits de douane: les prix d'Airbus et Boeing en zone de turbulences
-
Clap de fin pour "Andor", la série Star Wars préférée des critiques
-
Tennis: Zverev s'offre un 24e titre sur le circuit à Munich pour son anniversaire
-
Israël: l'ecstasy, amortisseur des traumatismes du 7-Octobre?
-
Les États-Unis risquent de céder le marché des puces à la Chine, selon des analystes
-
Malgré la fatigue, le pape s'offre un bain de foule pour Pâques
-
Cambodge: à Sihanoukville, l'afflux de capitaux chinois encourage l'apprentissage du mandarin
-
Le négociateur en chef qatari se dit "frustré" par le cours de la médiation pour une trêve à Gaza
-
L'Ukraine et la Russie s'accusent de poursuivre les attaques malgré la trêve de Pâques
-
Yémen: les médias houthis font état d'au moins deux morts dans des bombardements américains sur Sanaa
-
24 Heures motos: un duel entre Kawasaki et Yamaha pour animer les trois dernières heures
-
Le réacteur nucléaire EPR de Flamanville reconnecté au réseau électrique
-
Russie: un centre de rééducation pour soldats blessés fait le plein
-
Basket/Euroligue: TJ Shorts toujours plus haut
-
Dans la ville soudanaise d'El-Facher, soigner les blessés avec les moyens du bord
-
Le jour de ses 70 ans, un astronaute américain de retour sur Terre avec deux cosmonautes russes
-
Chikungunya à La Réunion: le directeur du CHU veut des renforts
-
L'influence française disputée dans l'océan Indien
-
Ukraine: Zelensky dénonce la poursuite des attaques malgré la trêve de Poutine
-
24 Heures motos: Kawasaki conforte sa première place au Mans
-
Le pape attendu pour Pâques malgré l'incertitude autour de sa santé
-
Des milliers d'Américains dans la rue contre Trump
-
Ligue 1: L'OM passe ses nerfs sur Montpellier
-
24 Heures motos: Kawasaki passe en tête, la valse des chutes continue
-
Top 14: La Rochelle renoue avec la victoire, Perpignan lâche Vannes
-
Le Hamas affirme que le sort d'un otage à Gaza reste inconnu
-
Ukraine : Zelensky accuse la Russie de violer le cessez-le-feu qu'elle a annoncé
-
Angleterre: suspense maximal dans la lutte pour l'Europe
-
F1: Max Verstappen (Red Bull) décroche la pole position du GP d'Arabie saoudite
-
Marine Tondelier réélue sans surprise à la tête des Ecologistes
-
Poutine ordonne un cessez-le-feu en Ukraine pour Pâques, méfiance de Kiev

La contestation canadienne anti-mesures sanitaires en six dates
Une capitale et des ponts paralysés contre un appel à la "liberté": durant plus de trois semaines, le Canada a été secoué par une vague de contestation sans précédent anti-mesures sanitaires.
Retour sur les principales étapes de ce mouvement:
- Fin janvier, des convois direction Ottawa -
Des camionneurs canadiens opposés à l'obligation d'être vacciné contre le Covid-19 pour franchir la frontière canado-américaine, s'unissent fin janvier pour former un convoi dit de la "liberté".
Certains prennent la route depuis Vancouver, sur la côte pacifique, vers la capitale fédérale à quelque 4.400 km à l'est. Au fur et à mesure de leur avancée, le convoi grossit et gagne des supporters.
Drapeaux canadiens sur les épaules, slogans contre Justin Trudeau et pour la "liberté de choix": ils sont 8.000 manifestants et des centaines de camions à faire entendre leurs voix et leurs klaxons le 29 janvier sur la colline parlementaire à Ottawa. Plusieurs centaines d'entre eux décident de rester sur place érigeant des stands de nourriture, des tentes et même des structures plus inédites comme un jacuzzi gonflable.
- 6 février, l'état d'urgence -
Une semaine plus tard, des centaines de camions occupent toujours les rues du centre d'Ottawa. Commerces et restaurants sont fermés. Les camions font résonner nuit et jour leurs klaxons dans cette ville d'ordinaire très calme.
Jugeant la situation "hors de contrôle", le maire de la ville Jim Watson finit par décréter l'état d'urgence le 6 février. Dans son sillage, le chef de la police évoque un "état de siège" et réclame des "ressources supplémentaires".
- 7 février, pont bloqué -
Alors que tous les yeux sont tournés vers Ottawa, les manifestants choisissent d'accentuer la pression en bloquant des axes frontières avec les Etats-Unis. Des protestataires viennent s'installer le 7 février sur le pont Ambassador en Ontario.
Le blocage de cet axe routier terrestre crucial pour les échanges entre les deux voisins nord-américains a quasiment immédiatement des répercussions économiques, notamment pour l'industrie automobile. Certaines usines sont contraintes de suspendre temporairement leur production.
Après trois jours de paralysie, la Maison Blanche exhorte le Canada à utiliser "les pouvoirs fédéraux" pour libérer le pont et rétablir la circulation.
- 11 février, "toutes les mesures nécessaires" -
Les deux plus importantes manifestations - l'occupation d'Ottawa et le blocage du pont Ambassador - se déroulant sur son territoire, la province de l'Ontario déclare à son tour l'état d'urgence le 11 février.
"Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour assurer la réouverture de la frontière. Et aux habitants d'Ottawa assiégés, je leur dis: nous allons veiller à ce que vous puissiez reprendre une vie normale dès que possible", déclare le Premier ministre de la province Doug Ford.
À partir de ce moment, les manifestants risquent des amendes conséquentes et une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à un an.
- 14 février, loi exceptionnelle -
Devant l'impasse, le Premier ministre Justin Trudeau annonce exceptionnellement le 14 février que le Canada va utiliser sa loi sur les mesures d'urgence pour mettre fin aux manifestations et blocages.
Utilisée une seule fois en temps de paix, cette disposition permet au gouvernement fédéral d'avoir recours à des "mesures extraordinaires" en temps de "crise nationale".
Dans les jours qui suivent, les comptes bancaires de certains manifestants seront gelés, et la police dispose de pouvoirs supplémentaires pour mettre fin à la mobilisation.
- Du 18 au 20 février, les manifestants dispersés -
Après trois semaines d'occupation, des centaines de policiers débarquent vendredi 18 février pour commencer à déloger les manifestants.
Samedi, la tension monte d'un cran. Des protestataires jettent des fumigènes vers la police qui est épaulée de véhicules blindés et de snipers.
Aspergeant les protestataires de spray au poivre, détruisant les vitres des véhicules dans lesquels certains se sont retranchés, les autorités parviennent à reprendre la principale rue devant le Parlement canadien dans l'après-midi et l'entourent d'un grillage.
Au cours de cette intervention policière musclée, près de 200 personnes sont arrêtées. Dimanche, le calme est de retour dans les rues enneigées du centre d'Ottawa, seulement une poignée de manifestants défiant encore la police.
D.Schneider--BTB